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S’il existe des aides intéressantes en France, certaines ne durent pas éternellement. La disparition de dispositifs n’est, en soi, pas surprenante. Après tout, Michel Barnier disait en arrivant à Matignon vouloir mener une politique d’austérité. Or, les automobilistes doivent le savoir.
En effet, en ignorant la disparition à venir de certains leviers financiers intéressants, ils risquent d’avoir une mauvaise surprise. C’est pourquoi, aujourd’hui, nous tenons à mettre en avant deux évolutions majeures. Deux dispositifs emblématiques sont sur le point de disparaître ou de changer drastiquement. Ces changements marqueront un tournant dans la politique d’aide au renouvellement des véhicules en France.
Une mauvaise nouvelle pour les automobilistes
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2020, la prime à la conversion permet à des milliers de Français de remplacer leurs véhicules polluants par des modèles plus récents et plus respectueux de l’environnement. C’est un dispositif intéressant, à la fois pour notre planète et pour le compte en banque des automobilistes.
Mais, malheureusement, cette prime prendra fin le 1ᵉʳ janvier 2025, cinq après sa création. C’est une disparition qui, évidemment, ne fait pas plaisir aux automobilistes. Il faut dire que cette prime présente de nombreux atouts.
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En effet, elle offre jusqu’à 5 000 euros pour l’acquisition de véhicules électriques ou à hydrogène (neufs ou d’occasion), sous conditions de revenus. Pour les véhicules thermiques d’occasion classés Crit’Air 1, l’aide peut atteindre 3 000 euros.
Les ménages modestes et les résidents des zones à faibles émissions (ZFE) bénéficient en outre de montants encore plus intéressants, avec un bonus supplémentaire de 1 000 euros, cumulable avec des aides locales. Grâce à ce dispositif, nous comptons la disparition de la circulation de plus d’un million de véhicules. Autrement dit, les automobilistes plébiscitent cette prime.
Un changement de taille pour le bonus écologique
Malheureusement, ce n’est pas la seule mauvaise nouvelle pour les automobilistes. En parallèle, le bonus écologique, qui soutient l’achat de véhicules électriques, subira une diminution notable. Ce dernier, à l’heure actuelle, a pour plafond 7 000 euros. Or, ce plafond passera à 4 000 euros pour les ménages modestes. Il sera, enfin, de 2 000 euros pour les autres.
Ces deux évolutions auront évidemment des conséquences importantes pour les automobilistes. Comme le souligne le Journal du Net, un ménage modeste peut, aujourd’hui, espérer jusqu’à 12 000 euros d’aides (prime à la conversion + bonus écologique). Mais, en 2025, il devra se contenter de 4 000 euros maximum. Cela représente une perte de 8 000 euros pour certains automobilistes. Or, ils sont des milliers à compter sur ces dispositifs pour changer de voiture.
Il faut agir vite pour en profiter
Avec la disparition imminente de ces dispositifs, les automobilistes qui souhaitent en bénéficier disposent de peu de temps pour agir. Ceux envisageant l’achat ou le remplacement de leur véhicule doivent finaliser leurs projets avant la fin de l’année 2024, sous peine de perdre des avantages financiers cruciaux.
Nous pouvons nous étonner de tels changements. Certes, ils sont logiques, puisque l’État cherche à faire des économies. En revanche, ils s’opposent aux ambitions écologiques de la France. Pour protéger notre environnement, il est essentiel d’aider les automobilistes à faire les bons choix.
Sans ces dispositifs, ou avec des montants moindres, ils ne pourront pas se permettre de changer de voiture. Après tout, ce n’est aucunement la priorité pour eux, à l’heure où le pouvoir d’achat chute.