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En règle générale, les automobilistes connaissent les grandes lignes du Code de la route. Ils doivent, de toute façon, les apprendre pour valider l’examen théorique, avant de passer le permis de conduire. Mais, avec le temps, certaines règles tombent dans l’oubli.
C’est comme cela que certains automobilistes se retrouvent à payer des amendes sans forcément le comprendre de prime abord. Face aux forces de l’ordre, la méconnaissance n’est pas une excuse. Seul le respect des règles compte. Aujourd’hui, justement, nous souhaitons mettre l’accent sur une règle concernant votre stationnement. Peut-être que, sans le savoir, vous sortez du cadre de la loi. Vous vous exposez alors à des complications.
Une contrainte que les automobilistes ignorent souvent
De nombreux conducteurs n’utilisent pas leur voiture quotidiennement, en particulier en périphérie des grandes villes. Beaucoup privilégient les transports en commun pour leurs trajets domicile-travail. Il faut dire que les automobilistes font face à la hausse des carburants. En outre, l’hostilité des villes à l’égard des voitures réussit à en convaincre plus d’un de moins les utiliser.
Cependant, pour ceux qui n’ont ni garage ni place de stationnement privée, trouver un endroit où laisser leur véhicule devient un véritable casse-tête. Il y a moins de place de stationnement, et il faut payer très cher.
Un autre problème entre en jeu. Dans les espaces privés, les automobilistes peuvent laisser leur véhicule le temps qu’ils souhaitent. Mais, dans la rue, la loi fixe une durée maximale de stationnement. Or, cela échappe souvent à la connaissance des conducteurs.
Une durée maximale à ne pas dépasser
L’article R417-12 du Code de la route précise qu’un véhicule ne peut rester au même endroit plus de sept jours consécutifs sur une voie publique. En outre, certains arrêtés municipaux peuvent même réduire cette durée.
Les automobilistes qui dépassent cette limite s’exposent à des conséquences pour stationnement abusif. Et ce, que la voiture se trouve dans un parking, le long d’un trottoir ou dans une impasse sous gestion municipale.
Ce type d’infraction n’a rien à voir avec un défaut de paiement. Même si vous payez, vous risquez d’enfreindre les règles. Les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) ou la police peuvent intervenir, souvent après une dénonciation – parfois d’un voisin mécontent.
Pour vérifier si un véhicule reste immobile, les agents marquent un des pneus avec une peinture discrète au niveau de son contact avec la route. Si, après sept jours, la voiture est toujours à la même position, la contravention tombe pour l’automobiliste.
Les conséquences d’un stationnement abusif
L’amende pour stationnement abusif s’élève à 35 euros. Si le propriétaire ne déplace pas son véhicule après constatation, les forces de l’ordre peuvent ordonner son immobilisation ou sa mise en fourrière.
Les frais peuvent alors atteindre près de 200 euros, notamment pour le remorquage et les jours de garde en fourrière. Cette situation se produit fréquemment lorsque les propriétaires s’absentent pour un voyage sans solution de stationnement.
Pour éviter ce genre de désagrément, plusieurs solutions sont envisageables pour les automobilistes. La plus économique est celle de prêter son véhicule à un proche le temps de son absence. Il faut, cependant, en informer son assurance.
Sinon, les automobilistes peuvent trouver un parking longue durée. Ils peuvent notamment en trouver à proximité des aéroports. Mais, évidemment, il faudra y mettre le prix. Cependant, ils sont sûrs en revenant que leur voiture sera toujours au même endroit.