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Noël est une période de magie, de partage et d’émerveillement, où les rues s’éclairent, les vitrines des magasins scintillent et les sourires s’épanouissent. Mais, dans l’ombre de cette fête joyeuse, se cachent des escrocs redoutables qui exploitent l’effervescence des achats et des préparatifs pour déployer leurs arnaques.
L’une des plus courantes à cette époque de l’année fait son grand retour. Restez vigilant ! Voici les techniques utilisées par les arnaqueurs pour éviter de tomber dans leur piège.
Noël, une période propice à l’arnaque
Les guirlandes scintillantes, les vitrines s’éclairent et les listes de cadeaux s’allongent… Mais cette ambiance magique des fêtes de fin d’année attire également un autre type de visiteurs : les arnaqueurs. Noël, synonyme de partage et de générosité, devient malheureusement une période de choix pour les fraudeurs. Et ils rivalisent d’ingéniosité pour piéger leurs victimes.
En fin d’année, tout s’accélère. Entre les achats de cadeaux, les réservations de voyage et les promotions en ligne, les consommateurs sont plus actifs que jamais. Cette effervescence se trouve aussi combinée à une envie de trouver rapidement la bonne affaire. Et c’est précisément à ce moment que les arnaques prennent de l’ampleur, notamment celle des faux livreurs.
Attention aux messages reçus !
Lorsque vous attendez plusieurs colis et que vous vous trouvez noyé sous les notifications de livraison, il devient difficile de discerner un message frauduleux d’un véritable avis de passage.
Les arnaqueurs le savent bien. À Noël, tout le monde attend des livraisons. Les gens sont donc beaucoup plus susceptible de réagir rapidement à un SMS ou un email prétendant qu’un colis ne peut être livré. Ils jouent sur cette précipitation et sur la confiance accordée aux services de livraison connus.
Le message arrive comme une notification urgente. Alors, sans réfléchir, vous cliquez sur le lien, croyant résoudre un petit contretemps logistique. C’est précisément ce qui rend l’arnaque au colis si efficace en cette période.
Des imposteurs derrière l’arnaque
Les faux livreurs envoient des messages qui semblent provenir de transporteurs bien établis, comme Mondial Relay ou Colissimo.
En se faisant passer pour ces services, les fraudeurs profitent de la confusion générale autour des livraisons et du fait que de nombreux achats sont réalisés en ligne. Les gens sont donc plus enclins à croire à la nécessité d’une reprogrammation de livraison. Ils ne prennent plus le temps de vérifier la source du message.
En plus de la frénésie des achats, Noël est aussi une période où les personnes se retrouvent à gérer un nombre plus important de transactions financières. Ils se trouvent alors dans un état de stress accumulé.
Entre les préparatifs des repas, les voyages et les multiples achats, il devient facile de se laisser emporter et d’oublier de prendre des précautions supplémentaires. Les arnaques profitent de cette surcharge mentale et du besoin urgent de faire vite.
En 2024, l’UFC-Que Choisir a noté un pic des signalements concernant cette arnaque autour du 6-7 mai. Plus de 2 000 consultations par jour sur leur article dédié aux arnaques au colis… Depuis, le nombre de visites reste élevé, oscillant entre 1 000 et 1 500 par jour, alors que d’habitude, les consultations tournent autour de 300 à 500 par jour.
Que faire si vous recevez un message suspect ?
Vous recevez un SMS ou un email vous demandant de fournir des informations personnelles ou bancaires ? La première chose à faire est de ne pas cliquer sur le lien contenu dans le message.
Contactez directement le service de livraison via leur site officiel. Vous pouvez aussi composer leur numéro de téléphone directement pour confirmer la légitimité du message. Vous éviterez que vos données personnelles et bancaires tombent entre les mains des fraudeurs.
Dans le cas où vous auriez déjà cliqué sur le lien et transmis des informations confidentielles, il est essentiel de contacter rapidement votre banque. Ainsi, elle pourra bloquer votre carte bancaire et suivre toute activité suspecte. Ensuite, signalez l’incident sur Cybermalveillance.gouv.fr pour obtenir de l’aide et des conseils supplémentaires.
