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Dans notre cuisine, nous pouvons trouver différentes huiles. Elles nous servent à préparer des plats délicieux pour toute la famille. Si certains ne jurent que par l’huile d’olive, surtout dans le sud, d’autres préfèrent celle de tournesol ou de coco.
Mais sachez qu’il y a des différences notables. Par conséquent, elles ne sont pas toutes intéressantes pour la santé. Or, souvent, nous l’ignorons totalement. Pire encore, nous passons à côté d’aspects possiblement nocifs qu’elles renferment. Alors, comment faire pour bien choisir ? Des nutritionnistes se positionnent et apportent des réponses.
Un large choix d’huiles aux propriétés variées
Les rayons d’huiles alimentaires offrent une grande diversité. Jugez par vous-même : huile d’olive, de tournesol, de sésame ou encore de noisettes. Chacune possède des propriétés spécifiques, mais toutes n’apportent pas les mêmes bénéfices à notre santé.
Parmi ces choix, l’huile de coco, qui gagne en popularité depuis quelques années, suscite des interrogations. À l’origine, ses amateurs la présentent comme une version écologique de l’huile de palme. Elle serait donc meilleure pour la santé. Résultat, nous la retrouvons dans énormément de cuisines.
Pour autant, est-ce une réalité ? Cette référence est-elle intéressante pour la santé des consommateurs ? Les nutritionnistes émettent des réserves à connaître.
L’huile de coco, un produit polyvalent mais…
Avant de devenir une star en cuisine, l’huile de coco s’est d’abord fait connaître pour ses bienfaits en cosmétique. Elle hydrate, nourrit et apaise la peau, stimule la production de collagène et aide à maintenir les réserves de calcium cutané.
Ainsi, ces propriétés font d’elle un incontournable des routines beauté. Mais l’huile de coco est polyvalente. Alors, elle gagne du terrain dans le domaine culinaire avec les années. Nous pouvons lire, ici et là, des témoignages de personnes expliquant à quel point elle est intéressante et bonne pour la santé.
Aujourd’hui, les études concernant ses effets sur le long terme sont encore limitées. En revanche, nous avons une donnée en notre possession. En effet, son impact sur la santé cardiovasculaire s’avère préoccupant.
Une composition inquiétante pour la santé cardiovasculaire
Le problème principal de l’huile de coco réside dans sa composition chimique. Elle contient 89 % d’acides gras saturés. Pour vous donner une idée, c’est bien plus que le beurre, qui en contient 62 %. Ces acides gras saturés favorisent l’obstruction des artères coronaires. Ainsi, ils augmentent le risque de maladies cardiovasculaires.
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De plus, l’huile de coco est pauvre en vitamine E et en acides gras essentiels, des nutriments présents en quantité dans d’autres huiles végétales. Comparée à l’huile de palme, elle s’avère même moins nutritive. Sa consommation entraîne une élévation du taux de mauvais cholestérol (LDL), ce qui aggrave encore son bilan santé.
En l’absence de données scientifiques solides confirmant des bénéfices pour la santé, les experts recommandent de limiter, voire d’éviter, la consommation d’huile de coco. Bien qu’elle puisse être utilisée avec modération en cuisine ou pour des recettes spécifiques, elle ne constitue pas une alternative saine aux autres huiles végétales.
En revanche, vous pouvez évidemment continuer de l’utiliser pour votre peau. D’un point de vue cosmétique, ses atouts sont largement étudiés et validés.