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Quand vous pensez à l’apprentissage de la conduite, il y a forcément ce souvenir du stress des premières heures derrière le volant. La peur de caler, des doigts crispés sur le volant et de l’attention portée à chaque détail de la route… Pour certains automobilistes, ces moments ont été un vrai parcours du combattant.
Pourtant, il existe une méthode que de nombreux automobilistes apprennent à utiliser dans l’intimité familiale. Mais attention, derrière cette pratique se cache un piège qui peut coûter cher !
Une pratique courante, mais risquée
Si vous êtes automobiliste, vous l’avez certainement déjà ressenti : la route est pavée de règles et d’interdictions. C’est comme si, dès que l’on prend le volant, il fallait naviguer à travers un véritable dédale de signalisations, de limitations, et de réglementations.
Si la plupart des automobilistes respectent ces règles sans trop y penser, il existe des interdictions qui sont souvent méconnues ou mal comprises. Et parfois, elles peuvent entraîner des sanctions bien plus sévères qu’on ne l’imagine. Une interdiction souvent négligée concerne l’apprentissage de la conduite en dehors des circuits autorisés.
Une conduite auto risquée
Beaucoup d’automobilistes, notamment les jeunes conducteurs, ont déjà expérimenté cette méthode. Chaque dimanche matin, un parent prend le volant et permet à son enfant ou son adolescent de s’entraîner sur un grand parking déserté. Cela semble inoffensif, non ?
Après tout, qui n’a jamais vu des automobilistes novices se former dans ce genre de lieu, loin du trafic intense des routes ? Mais attention : cette pratique, bien que courante, est en réalité illégale dans bien des situations.
Il est, en effet, formellement interdit de conduire sans permis, même sur un parking. Le Code de la route est clair : un automobiliste, apprenti ou expérimenté, doit avoir obtenu son permis de conduire pour prendre le volant sur la voie publique. Un parking qui, bien que privé, reste soumis aux mêmes règles de sécurité que n’importe quelle route.
L’amende pour les automobilistes
Les automobilistes qui tentent l’expérience de l’apprentissage « maison » sans respecter la réglementation risquent une amende salée. Lors d’un contrôle, la loi du 18 novembre 2016 impose une amende de 800 euros pour toute conduite sans permis. L’amende peut néanmoins baisser à 640 euros si vous la réglez dans les 15 jours suivant l’infraction.
Pour un automobiliste qui tente d’apprendre à conduire sur un parking, cette amende est déjà un coup dur. Mais ce n’est pas tout. En cas d’accident, la situation devient encore plus complexe. En effet, si un accident survient sur le parking, le conducteur sans permis n’est pas couvert par l’assurance.
Il devra d’abord assumer les frais des éventuels dégâts sur son propre véhicule. Il pourrait également se voir responsable des dommages causés à d’autres personnes. Les coûts peuvent rapidement atteindre des montants considérables. Ils vont de plusieurs dizaines de milliers à plusieurs centaines de milliers d’euros.
Automobilistes, prenez garde !
Il est donc essentiel pour tous les futurs conducteurs et leurs familles de comprendre les conséquences de l’apprentissage sur un parking.
Si l’objectif est de s’entraîner à la conduite en toute sécurité, il existe des alternatives légales et efficaces. En effet, des auto-écoles ou des sessions de conduite accompagnée permettent aux jeunes automobilistes d’acquérir de l’expérience sur la route, tout en respectant les règles.
