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L’hiver approche à grands pas, et les premiers frissons se font sentir. Avec les températures en chute libre, les ménages français se préparent à une augmentation inévitable. Celle de leur consommation de gaz, mais aussi d’une taxe en particulier.
Ce précieux combustible, utilisé par près de 11 millions de foyers pour se chauffer ou cuisiner, devient une ressource encore plus indispensable lorsque le froid s’installe. Mais voilà qu’en début 2025, au milieu de l’hiver, une augmentation spectaculaire de la taxe sur le gaz viendra encore davantage alourdir la facture.
Le gaz, un allié incontournable face au froid
Nous sommes encore en automne, mais le froid pointe déjà le bout de son nez. Certains départements ont même déjà eu leurs premiers flocons, même en plaine.
Quand il fait froid, les systèmes de chauffage tournent alors à plein régime pour maintenir nos maisons confortables. Cela représente plus de 60 % de la consommation énergétique des ménages pendant cette période. Pourtant, cette hausse de consommation n’est pas sans conséquence.
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Les maisons mal isolées aggravent le problème. Chaque courant d’air froid oblige les chaudières à travailler encore plus, augmentant ainsi la consommation et, donc, la facture. Comme si cela ne suffisait pas, les augmentations régulières du prix de l’énergie viennent alourdir les budgets.
Alors que les Français peinent déjà à absorber ces hausses, la hausse de cette taxe sur le gaz risque de frapper encore plus durement à partir de janvier prochain.
Une taxe en pleine explosion
Dès janvier 2025, une partie de la facture de gaz connaîtra un bouleversement majeur. Concrètement, la TVA appliquée à l’abonnement passera de 5,5 % à 20 %, comme l’a rapporté L’Internaute. Cet ajustement, destiné à aligner la France sur les règles européennes, entraînera une multiplication par près de quatre de cette taxe spécifique.
Si cela semble anodin pour certains, les impacts se feront rapidement sentir. Prenons l’exemple d’un abonnement au gaz coûtant 20 euros par mois. Cette hausse de TVA ajoute environ 2,50 euros par mois, soit 30 euros sur une année.
Certes, le montant individuel reste limité, mais pour des millions de foyers, ces sommes s’accumulent et pèsent lourd sur le pouvoir d’achat.
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Que faire face à cette hausse de la taxe sur le gaz ?
Pour les ménages, cette hausse impose une réflexion sur leur consommation et leurs contrats.
Tout d’abord, il est crucial de vérifier la fin de validité de son contrat actuel. Les tarifs fixes ne couvrent généralement pas les augmentations de taxes. À l’échéance, les nouveaux contrats risquent d’être bien plus onéreux. En effet, l’abonnement se retrouvera impacté par cette nouvelle taxe et des prix de base déjà en hausse.
Ensuite, l’isolement devient une priorité absolue. Réduire la perte de chaleur permet de limiter la consommation de gaz et de réaliser des économies significatives. Des aides financières existantes pour accompagner ces travaux. MaPrimeRénov’, par exemple, encourage les foyers à investir dans des solutions durables.
Enfin, il faudra surveiller l’évolution du prix du gaz au kilowattheure. Si celui-ci baisse dans les mois à venir, cela pourrait compenser partiellement l’impact de la hausse de la Taxe sur l’abonnement. Mais cette hypothèse reste incertaine, après surtout les fluctuations importantes liées à ces dernières années.