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Retraites : mauvaise nouvelle, combien vous aller perdre avec l’augmentation de 0,8% en 2025 ?

La revalorisation annuelle des retraites verra bien le jour en 2025. Mais pas comme les seniors l'espéraient. Qui sont les perdants ?

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Quid de la revalorisation à venir des retraites ? C’est la question que se posent les seniors. Michel Barnier indiquait il y a quelques semaines vouloir reporter cette revalorisation annuelle. Selon lui, ce gel s’imposait du fait des finances catastrophiques de l’État.

Une telle mesure permettrait d’économiser jusqu’à 4 milliards d’euros. Mais, à l’Assemblée nationale, les députés de la Gauche comme de la Droite ne l’entendent pas de cette oreille. Des débats s’ouvrent alors pour tenter de trouver une solution. Finalement, c’est Laurent Wauquiez, leader des députés LR (sans être député lui-même) qui rendait officiel le compromis. Mais quel est-il, et qui sont les perdants ? Les experts de MoneyVox nous apportent leurs éclaircissements.

Retraites : un compromis loin de faire l’unanimité ?

La revalorisation des retraites, chaque année, vient de l’article L161-25 du Code de la Sécurité sociale. Ce dernier indique qu’elle intervient sur la base d’un coefficient égal à l’évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac. Alors, les pensions s’ajustent généralement en fonction de l’inflation des douze derniers mois.

Il suffit, par conséquent, de connaître le taux d’inflation pour anticiper la hausse à venir. Pour l’année 2025, les retraités s’attendaient à une hausse autour de 2 %. En partant du principe, évidemment, que la revalorisation verrait le jour comme d’ordinaire.

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Après de longs débats à l’Assemblée nationale, le gouvernement finit par annoncer la nouvelle. Il y aura donc bien une revalorisation en janvier. Cependant, l’État n’oublie pas qu’il a des économies à réaliser. Alors, cette hausse sera deux fois moins importante. En effet, elle ne sera pas de 1,8 %, mais de 0,8 %. 

Pour rassurer les seniors les plus modestes, l’État annonce, en outre, une autre revalorisation en juillet pour les plus précaires. Ils profiteront donc d’une nouvelle hausse de 0,8 %, en plus d’un rattrapage pour les pertes de six derniers mois. 

Un exemple pour comprendre

Pour bien comprendre ce fonctionnement exceptionnel, les experts de MoneyVox nous mettent en avant un exemple. Ainsi, reprenons leur image. C’est celle d’une retraite moyenne de 1 662 euros net. Elle évoluerait ainsi. Elle passerait de 1 108 euros de pension de base à 1 117 euros. Quant à la base complémentaire (554 euros), elle ne change pas au 1er janvier. 

La hausse est donc évidemment minime. Pour les retraités, il vaut mieux cette légère hausse qu’une absence totale de revalorisation, bien entendu. Pour autant, ils ne sont pas satisfaits par cette mesure, puisqu’ils perdent en pouvoir d’achat. Pourquoi ? Car leur pension n’évolue pas autant que l’inflation.

Les conséquences pour les retraités

Les retraités qui touchent des pensions au-dessus du seuil de la double revalorisation sont les grands perdants dans l’histoire. Leur pension évolue deux fois moins vite que l’inflation sans aucun rattrapage en juillet. 

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En outre, les faibles augmentations en 2025 auront des répercussions sur les années suivantes. Claude Wagner, de la CFDT-Retraités, souligne que les retraités partant avec une pension réduite en 2026 seront désavantagés sur le long terme. 

Pour ceux dont la pension est inférieure au Smic, le compromis devrait préserver leur situation actuelle, bien que le gain annuel reste faible comparé à la formule de base.

Source : MoneyVox

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