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Les bénéficiaires des aides de la Caf notent qu’il y a du changement dans l’air. Ils ont du mal à s’y retrouver. En effet, ils s’attendent à une fusion de soutiens financiers comme le RSA, l’APL et la prime d’activité. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement au niveau des montants que vous percevez ?
Notons tout d’abord que cette évolution ne vise pas à vous nuire. Au contraire, elle vise à simplifier le système d’aides tout en améliorant l’efficacité de leur distribution. La Caf note des taux de non-recours trop importants pour des allocations cruciales. Il faut donc trouver des solutions pour limiter ces non-recours. Qu’est-ce que cela signifie, alors, pour les bénéficiaires des aides ?
Caf : un enjeu de taille pour cette réforme
Cette réforme nous vient directement du Premier ministre, Michel Barnier. Ce dernier sait à quel point la conjoncture budgétaire est difficile. Alors, il demande aux collectivités territoriales de réaliser des économies. Mais ces dernières se trouvent dans une situation loin d’être simple.
Pour alléger cette pression financière, Michel Barnier propose plusieurs mesures, dont la relance d’un projet d’allocation sociale unique. Un projet qui peut changer le fonctionnement de la Caf.
Son objectif est de rationaliser les dépenses sociales tout en préservant les droits des bénéficiaires, afin de diminuer les coûts de gestion et de soulager les départements. Néanmoins, cette initiative soulève des questions quant à son efficacité et à ses répercussions futures. D’autant plus que la Caf travaille déjà sur des changements majeurs, actuellement en phase de test.
Vers une allocation sociale unique
Michel Barnier envisage de revisiter l’idée d’une allocation sociale unique pour atténuer le fardeau financier des départements. L’idée est loin d’être nouvelle, les gouvernements successifs l’envisagent depuis plusieurs années.
Le but est de simplifier la gestion des aides de la Caf. Comment ? En les regroupant en un seul dispositif. Cela permettrait donc de réduire les coûts administratifs sans restreindre les droits des bénéficiaires.
En centralisant ces prestations, le gouvernement espère optimiser leur répartition et garantir une plus grande équité. Toutefois, cette proposition soulève des interrogations quant à son impact réel et à sa mise en œuvre concrète.
Au même moment, notons que la Caf souhaite simplifier les démarches pour la demande des aides. Cela permettrait de réduire les taux de non-recours. Par exemple, ces derniers explosent pour la prime d’activité. Plus d’une personne éligible sur deux ne la touche pas.
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Fusion des allocations : des gagnants et des perdants ?
Depuis 2016, l’idée d’une allocation sociale unique alimente de nombreux débats, notamment grâce à la Fondation iFRAP. Ce think-tank libéral préconise un système à deux niveaux pour simplifier les aides sociales, mais ce projet rencontre des opposants.
Un rapport de France Stratégie signale en effet que la fusion de certaines allocations de la Caf pourrait entraîner une diminution des revenus pour 3,55 millions de ménages, tandis que 3,3 millions d’autres pourraient bénéficier d’une augmentation.
Ces conclusions soulèvent des inquiétudes concernant les disparités. À ce jour, le gouvernement n’a pas précisé les étapes concrètes pour mettre en œuvre ce projet ambitieux. En somme, cela reste un possible changement majeur pour la Caf. Un changement qui continue de s’inscrire dans une politique d’austérité. Une politique que veut mener Michel Barnier pour réaliser des économies.
