Montrer le sommaire Cacher le sommaire
La vie en société implique le respect de différentes règles. Pour les conducteurs, le respect du Code de la route vient s’ajouter à la longue liste des règles à ne pas enfreindre. Si nous en connaissons énormément, d’autres peuvent encore nous échapper.
Cependant, nous avons certaines habitudes qui ne s’inscrivent aucunement dans le cadre de la loi. Mais nous sommes loin de nous en douter. Après tout, nous constatons que nous ne sommes pas les seuls à avoir ces réflexes. Aujourd’hui, nous tenons justement à revenir sur un réflexe qui revient à l’approche de l’hiver. Quand les températures baissent, les automobilistes ne veulent pas se retrouver dans une voiture glaciale.
Les conducteurs doivent se méfier de cette habitude
Avant toute chose, nous tenons à rappeler une chose concrète. Ce n’est pas parce qu’énormément de personnes enfreignent la loi que la loi change. Une habitude largement partagée, si la loi l’interdit, reste une mauvaise habitude.
Si nous commençons en précisant cela, c’est parce que nous allons justement parler d’une habitude qui concerne énormément de conducteurs. C’est sans doute pour cela qu’ils pensent qu’ils en ont le droit. Mais ils se trompent.
Ainsi, chaque hiver, c’est le même scénario. Les conducteurs démarrent la voiture et restent à l’arrêt. Leur but est de réchauffer l’habitacle pour ne pas souffrir de la fraîcheur. Cette habitude ne date pas d’hier. Elle remonte à l’époque des moteurs équipés de carburateurs, qui nécessitaient un préchauffage pour bien fonctionner.
Cependant, les temps ont changé. Les voitures modernes ont des moteurs à injection. Or, ces derniers savent s’adapter efficacement aux basses températures. En roulant, ces moteurs atteignent leur température optimale bien plus rapidement. Résultat : faire chauffer sa voiture à l’arrêt est une habitude obsolète, qui n’apporte aucun véritable bénéfice.
Une mauvaise habitude pour votre voiture
Contrairement à ce que pensent de nombreux conducteurs, faire chauffer le moteur à l’arrêt peut causer plus de tort que de bien. En effet, lorsque le moteur tourne à froid, le carburant peut se mélanger à l’huile moteur. Cela réduit ainsi ses propriétés lubrifiantes. Alors, cette habitude peut entraîner une usure prématurée des pièces mécaniques, qui dépendent de cette lubrification pour fonctionner correctement.
En outre, un moteur chauffe plus uniformément lorsqu’il est en mouvement. En revanche, à l’arrêt, certaines parties restent plus froides, ce qui provoque une dilatation inégale des matériaux. À terme, cela peut accélérer l’usure et augmenter le risque de pannes coûteuses.
La meilleure chose à faire pour les conducteurs est de démarrer et de rouler directement. Cependant, les premières minutes, nous conseillons une conduite relativement lente. En effet, cela permet au moteur d’atteindre progressivement sa température optimale sans être trop sollicité.
Une habitude punie d’une lourde amende
En finir avec cette mauvaise habitude protège donc votre voiture. Mais ce n’est pas tout. En effet, cela vous permet d’éviter des amendes importantes. Car, comme nous le disions plus haut, la loi interdit formellement cette pratique.
En 1963, un arrêté du ministre des Travaux publics et des transports était très clair à ce sujet. “Les véhicules en stationnement doivent avoir leur moteur arrêté, sauf en cas de nécessité”. Ce n’est pas tout. En effet, nous pouvons ajouter à cela l’article R318-1 du Code de la route.
Ce dernier explique que “les véhicules à moteur ne doivent pas émettre de fumées, de gaz toxiques, corrosifs ou odorants, dans des conditions susceptibles d’incommoder la population ou de compromettre la santé et la sécurité publiques”. Alors, les conducteurs qui ne respectent pas les règles risquent une amende de 135 euros. Elle peut atteindre 375 euros en cas de retard de paiement.
