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Chaque année, alors que l’hiver approche, les Français craignent de voir leur facture d’électricité exploser. Ils n’ont pas le choix, ils doivent adopter une sobriété énergétique pour respecter l’équilibre de leur budget. Par conséquent, chaque année, ils ont froid de novembre à mars.
Pourtant, il existe plusieurs solutions pour moins souffrir chaque hiver. D’abord, évidemment, nous connaissons MaPriveRénov’. Cette aide permet de financer une partie des travaux pour en finir avec les passoires thermiques. Mais, aujourd’hui, nous souhaitons mettre l’accent sur une aide moins populaire. Sans doute ne connaissez-vous pas la prime à l’autoconsommation. Elle est pourtant très intéressante.
Une prime intéressante pour limiter les factures d’électricité
La prime dont nous parlons est relativement récente. En effet, sa mise en place remonte à l’année 2027. Il s’agit d’un levier essentiel pour accélérer l’adoption des énergies renouvelables en France, notamment l’énergie solaire.
Cette prime existe pour encourager les particuliers et les professionnels à installer des panneaux photovoltaïques. Elle souhaite alors favoriser la production d’électricité propre tout en réduisant les factures énergétiques. L’aide est accessible aux installations d’une puissance maximale de 100 kWc, à condition que les Français vendent l’excédent de production à travers un contrat avec EDF Obligation d’Achat (OA).
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La prime incarne la volonté des pouvoirs publics de promouvoir une autonomie énergétique durable tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Elle s’adresse aux foyers et aux entreprises désireux d’optimiser leur consommation d’électricité et de devenir acteurs de la transition écologique.
Électricité : comment obtenir cette prime ?
La bonne nouvelle, pour commencer, est l’absence de condition de revenus. En revanche, cela ne veut pas dire que cette prime est accessible pour tout le monde. En effet, il est essentiel de respecter certains critères.
À commencer, par exemple, par le type d’installation. En effet, la puissance minimale doit être de 3 kWc pour générer un surplus d’énergie revendable. Quant à la capacité maximale, le plafond est de 100 kWc.
Pour les travaux, leur réalisation doit venir d’un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Une fois les travaux terminés, les bénéficiaires doivent fournir plusieurs documents. Par exemple, un devis complet, une attestation de conformité et un RIB. La demande se fait via un formulaire à remplir, disponible sur le site de l’ADEME ou auprès de votre fournisseur d’énergie.
Ils peuvent non seulement faire des économies d’électricité grâce à leur installation, mais également profiter d’une prime intéressante.
Barèmes et avantages
Le montant de la prime évolue chaque trimestre par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) et varie en fonction de la puissance de l’installation. Pour une puissance inférieure à 3 KwC, comptez 220 euros par kWc. Pour une puissance entre 3 et 9 kWc, le montant baisse à 160 euros. Entre 9 kWc et 9 kWc, comptez 190 euros. Il est, enfin, de 100 euros pour les installations restantes, jusqu’à 100 kWc.
Dans le dernier cas, vous pouvez recevoir une prime à l’autoconsommation de 10 000 euros. Le versement se fait sur cinq ans. Alors, cela correspond à 2 000 euros par an (166 euros par mois).
Notons, en outre, que vous pouvez combiner cette prime avec d’autres dispositifs. Par exemple, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). N’oubliez pas également les subventions locales que proposent les collectivités territoriales.
Avec des prix de l’électricité en constante augmentation, investir dans des panneaux solaires devient une stratégie rentable à long terme. Ce dispositif existe donc pour encourager ces installations photovoltaïques de qualité. Il s’inscrit dans un cadre de transition énergétique. Pour que les Français paient moins d’électricité d’un côté. De l’autre, pour qu’ils profitent également des bénéfices environnementaux.
