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La taxe foncière fait partie des charges les plus difficiles à gérer pour les propriétaires. A l’heure où l’inflation continue d’impacter nos budgets, chaque moyen de réduire ces dépenses est donc bienvenue. Saviez-vous par exemple qu’il est possible de profiter d’une exonération de plusieurs années sur cet impôt ? Il suffit de connaître les bonnes astuces !
Une hausse constante de la taxe foncière pour les propriétaires
La hausse de nombreux impôts est devenu commune depuis quelques années. C’est notamment le cas de la taxe foncière qui ne fait pas exception à cette situation. Et cela, malgré les tentatives des administrations fiscales à réduire les dépenses des ménages français. L’Observatoire national des taxes foncières a d’ailleurs dévoile la croissance de cette taxe, qui n’est pas du tout avantageuse pour les contribuables.
Sur les 10 dernières années, la hausse de la taxe foncière est en moyenne de 32,9% pour les propriétaires. Comparée à la revalorisation des loyers, cette augmentation est 4 fois plus importante. De même, le taux est beaucoup plus conséquent que celui de la hausse de l’inflation. De quoi prouver l’impact de cet impôt sur les portefeuilles des ménages français. Et cela surtout pour les foyers les plus modestes !
A savoir que la hausse de la taxe foncière est plus importante dans certaines villes. Les propriétaires qui vivent à Paris ont fait face à une hausse de 83% depuis 2013. Le taux est également plus élevé à Strasbourg, Limoges ou encore Grenoble. Les régions telles que Savoie et Pyrénées-Orientale n’échappent également pas à la règle. Heureusement que certains contribuables peuvent y échapper !
Qui peuvent profiter d’une exonération ?
Certains propriétaires peuvent échapper au paiement de la taxe foncière. Il s’agit d’une exonération de 3 ou 5 ans qui concerne principalement les demeures de certaines communes. Les logements en question doivent avoir été bâti avant le 1er janvier 1989 et qui a subit une rénovation énergétique après le 1er janvier 2009. La maison doit donc avoir une performance énergétique répondant à la législation en vigueur.
La dépense pour cette rénovation énergétique est également un critère à prendre en compte pour l’exonération. Les propriétaires doivent notamment avoir dépensé entre 10 000 et 15 000 euros. Le montant minimal s’applique pour ceux qui ont fait la rénovation durant l’année précédant la réduction. Si la date dépasse les trois ans, c’est le montant maximal qui s’appliquera.
Le choix des travaux impacte également l’exonération pour les propriétaires. Ce dispositif fonctionne surtout si les rénovations concerne l’installation d’une pompe à chaleur par exemple. Il en est de même pour le chauffage ou encore l’eau chaude. De même, l’installation d’une isolation thermique permet d’obtenir une réduction de la taxe.
Les démarches à suivre pour les propriétaires
Les propriétaires doivent faire la demande de cette exonération pour en profiter. Cela se fait généralement sur papier tout en mentionnant la date de fin de construction et des travaux de rénovation. Le montant de la rénovation doit également figurer dans la demande du contribuable.
Notons que la demande de cette exonération doit se faire 3 mois après la fin des travaux de rénovation au plus tard. Les logements de plus de 10 ans l’année prochaine ne pourront toutefois pas y prétendre.
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