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Augmentation des retraites : les grands perdants et les grands gagnants en 2025

Le gouvernement vient d'annoncer le compromis concernant les pensions de retraite. Qui s'en sort le mieux ?

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Nous sommes enfin en mesure de répondre à la question que les seniors se posent. Quid du gel des pensions de retraite ? Après plusieurs jours de réflexe, le gouvernement revient sur sa proposition initiale. Plutôt que de geler les pensions, il propose de limiter la hausse.

Cependant, pour ne pas léser les Français les plus précaires, certains seniors toucheront une nouvelle hausse au mois de juillet. Si les retraités peuvent donc se réjouir, sont-ils réellement gagnants ? Qui s’en sort le mieux et qui, au contraire, peut estimer ne pas avoir de chance ?

Retraites : un retour en arrière pour le gouvernement ?

Chaque année, au premier janvier, les pensions de retraite augmentent pour suivre la courbe de l’inflation. En 2024, les seniors profitaient par exemple d’une hausse de 5,3 %. C’est la loi qui prévoit une telle situation. Mais, pour le gouvernement de Michel Barnier, cette mesure coûte trop cher.

C’est pourquoi, il y a quelques semaines, le Premier ministre faisait savoir son envie de geler cette revalorisation. Afin d’économiser 4 milliards d’euros, il proposait de reporter la revalorisation au mois de juillet 2025. Non seulement les retraités risquaient de perdre six mois de revalorisation, mais ils auraient aussi profité d’une hausse plus modeste.

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À l’Assemblée nationale, cette proposition est loin de faire l’unanimité. Évidemment, les députés de Gauche s’insurgent. Ils reprochent au gouvernement de faire payer les retraités pour les erreurs d’Emmanuel Macron et de ses ministres. Même du côté de la Droite (et des Républicains), ce gel temporaire ne rencontre pas de succès.

Un compromis pour ne pas léser les retraités

Alors, après plusieurs jours de négociation, un compromis finit par voir le jour. Grâce à lui, tous les retraités profiteront d’une revalorisation en janvier. Cependant, cette dernière ne suivra pas la courbe de l’inflation. Alors qu’elle devait être de 1,8 %, elle sera de 0,9 %.

Ensuite, en juillet, un « bouclier anti-inflation » garantira un ajustement pour les retraites inférieures au Smic. Ce compromis, annoncé par Laurent Wauquiez et confirmé par le ministre du Budget Laurent Saint-Martin, vise à préserver le pouvoir d’achat des retraités les plus modestes.

Mais est-ce une bonne nouvelle pour les Français ? Cela dépend de votre situation. Ainsi, certains y trouveront leurs comptes. D’autres, en revanche, peuvent ne pas se satisfaire de ce compromis.

Des perdants et des gagnants

Pour les retraités les plus précaires, cette mesure est évidemment la bienvenue. Les plus modestes craignaient énormément ce gel de la revalorisation. Il faut dire que cette dernière permet de garantir le pouvoir d’achat. Certes, un retraité qui gagne 1 200 euros par mois gagnera moins d’argent qu’avec une revalorisation classique. En revanche, il s’en sort mieux avec ce compromis qu’avec le report.

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Les autres, en revanche, peuvent se plaindre. Ceux qui gagnent le plus ne profiteront que d’une seule revalorisation en janvier. Ils perdent alors beaucoup d’argent, puisque leur pension augmentera de seulement 0,9 %. Ils peuvent estimer être les grands perdants.

Avec ce compromis, le gouvernement cherche à faire des économies tout en protégeant les retraités les plus précaires. Par conséquent, ceux qui gagnent le plus, logiquement, peuvent se sentir lésés.

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