Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Le projet de loi de finances pour 2025 est à la une de toutes les actualités. Avec ses réformes, il suscite de vives inquiétudes chez de nombreuses personnes, y compris les salariés. Pour cause : de nouvelles règles proposées par le gouvernement pourraient leur entraîner des pertes significatives.
Et selon CNews, ces nouvelles lois ne manqueront pas de bouleverser le quotidien de millions de Français. Découvrez dans les prochaines lignes ce qui attend les travailleurs en 2025.
Les salariés également touchés
Le projet de loi de finances pour 2025 promet de bouleverser le paysage fiscal et économique. Il introduit des mesures touchant presque tous les secteurs dans un seul but : permettre à l’État de faire des économies.
En première ligne, les entreprises affichant un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros voient leur fiscalité modifiée. La mesure consiste à la mise en place d’une contribution exceptionnelle et temporaire sur les bénéfices de ces géants.
À voir La mauvaise nouvelle est tombée pour 6 millions de salariés : ce gros coup dur à prévoir
Le report de la suppression de la CVAE s’ajoute également à la liste des nouveautés fiscales. Rappelons qu’il s’agit d’un impôt applicable aux sociétés générant plus de 500 000 euros. Cette mesure ne manquera pas non plus de peser sur les finances des entreprises.
Cependant, les répercussions ne s’arrêtent pas aux entreprises. Les salariés doivent aussi se préparer à des changements, comme l’informe CNews. Des mesures en discussion au sein du gouvernement pourraient les impacter directement. Elles soulèvent déjà des inquiétudes quant à leur sécurité et leurs droits.
Une règle qui pénalise les salariés
Le gouvernement ne laisse rien au hasard pour atteindre ses objectifs d’économie. Dans sa quête de réduction des dépenses, l’État projette de durcir les conditions d’indemnisation des arrêts maladie des salariés. Cette mesure se justifie par la nécessité de lutter contre l’absentéisme dans le secteur de la fonction publique.
Cette mesure prévoit de réduire les indemnités versées aux travailleurs en arrêt maladie. Auparavant calculées sur la base de 1,8 SMIC, les indemnités seraient désormais plafonnées à 1,4 SMIC.
Cette mesure n’est évidemment pas sans conséquence pour les salariés. Si jusqu’à aujourd’hui, l’indemnisation est de 52,28 euros bruts par jour au maximum, cela va changer en 2025. Avec cette nouvelle règle, le montant maximal d’indemnisation chutera à 41,44 euros bruts par jour.
Des règles qui se durcissent
Il n’y a pas que la baisse des indemnités d’arrêt maladie qui attend les salariés pour 2025. L’État prépare aussi d’autres règles qui font déjà grincer des dents. Laurent Saint-Martin a décidé de frapper fort selon nos confrères de Le Point. Le secrétaire d’État aux Comptes publics envisage en effet de rendre les règles du secteur public plus similaires à celles du privé.
Première mesure sur la table : le délai de carence pour les fonctionnaires, actuellement d’un jour, passerait à trois jours. Autrement dit, un fonctionnaire malade doit patienter un peu plus longtemps avant de commencer à percevoir ses indemnités.
Et ce n’est pas tout ! Les règles pour se faire rembourser en cas d’arrêt maladie vont également changer. Actuellement, les salariés de la fonction publique bénéficient d’un remboursement à 100 % pendant les trois premiers mois. Mais avec la réforme, ils devront se contenter d’un plafond de 90 %.
Les impacts sur les salariés
Les nouvelles règles d’indemnisation touchent durement les salariés, comme le montre un exemple du cabinet August Debouzy. Un travailleur avec un salaire brut trimestriel de 3 061 euros perçoit une indemnité journalière de 50,32 euros.
Cependant, avec la réduction du plafond d’indemnisation à 1,4 SMIC, cette indemnité passerait à seulement 41,44 euros. Il verra donc son indemnité journalière diminuer de 150,96 à 124,32 euros pour une absence de six jours. Une perte qui fait mal au porte-monnaie !
Source : CNews