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Dans le cadre de ses efforts pour renforcer la sécurité routière et améliorer la qualité de vie de tous les usagers de la route, le gouvernement met régulièrement à jour le Code de la route. Les conducteurs, impérativement, doivent s’y résoudre pour éviter les amendes.
Après l’interdiction de certains accessoires et l’introduction de nouvelles signalétiques, une mesure spécifique s’impose cette année : l’interdiction de conduire certains types de véhicules générant des nuisances sonores excessives, sous peine de sanctions financières conséquentes. Alors, êtes-vous au volant d’un véhicule que la loi interdit ?
Une mesure applicable à tous les conducteurs français
Le gouvernement français poursuit son engagement en faveur de la sécurité routière et du bien-être collectif. Il concentre évidemment ses efforts sur la réduction des accidents, mais il vise également à diminuer l’impact sonore des véhicules pour protéger la santé publique.
Cette préoccupation pour le bruit urbain s’inscrit dans un cadre plus large de lutte contre le changement climatique et la pollution environnementale. En effet, le bruit routier est un facteur nuisible à la santé. Alors, la recherche de solutions pour limiter la pollution sonore conduit à une réglementation plus stricte.
Désormais, tous les conducteurs sont appelés à réduire leurs comportements à l’origine de nuisances sonores, en particulier en évitant les accélérations bruyantes. La loi sanctionne également les automobilistes qui modifient leur véhicule afin qu’ils fassent plus de bruit. Les conducteurs qui ne respectent pas ces restrictions encourent de lourdes amendes.
Des véhicules bruyants désormais passibles de sanctions
La loi mobilité fixe des limites claires concernant les niveaux sonores des véhicules. Ainsi, au-delà de 85 à 90 décibels, les conducteurs sont passibles de sanctions. Cette réglementation vise autant les automobilistes que les conducteurs de deux-roues.
Toute infraction liée à des niveaux de bruit excessifs peut entraîner une amende de 135 euros. Cependant, notons malgré tout que des exceptions existent pour les véhicules de collection.
Cette mesure peut surprendre. Mais, en réalité, elle est logique. Par exemple, le bruit constant pour perturber le sommeil et augmenter les niveaux de stress et d’anxiété. Il peut même entraîner une augmentation de la pression artérielle. Or, cela joue un rôle dans les maladies cardiovasculaires.
Enfin, le bruit peut affecter la concentration et les performances cognitives. Et ce, surtout chez l’enfant. Il est donc indispensable de lutter contre le bruit. Et les conducteurs doivent en avoir conscience.
À voir Jusqu’à 375 € d’amende pour cette infraction courante que de nombreux conducteurs font
Mise en place et contrôle
Pour assurer le respect de cette réglementation, le gouvernement déploie des radars de détection sonore. Ces radars, équipés de capteurs acoustiques de pointe, peuvent isoler le bruit de chaque véhicule en circulation et détecter les infractions sonores.
Plusieurs villes de France testent ces radars depuis 2021. Il s’avère donc que ces derniers sont efficaces pour réparer les conducteurs qui font trop de bruit.
Les autorités commencent à préparer le terrain pour une généralisation de cette mesure à travers le pays. D’ici quelques semaines, les radars sonores seront progressivement mis en service dans plusieurs villes françaises.
Cette réglementation marque une étape significative dans la lutte contre la pollution sonore et les conducteurs de France devront désormais se conformer à ces nouvelles exigences pour limiter leur impact acoustique sur l’environnement.