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Augmentation de ces retraites en janvier : les Français concernés si la hausse est validée

Ces pensions de retraite pourraient connaître une revalorisation en janvier. Mais qui sont les concernés si la hausse se concrétise ?

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Face aux coûts de la vie qui s’envolent, la perspective d’un gel des retraites a plongé de nombreux seniors dans l’inquiétude. En effet, beaucoup redoutent l’impact de cette décision sur leur pouvoir d’achat, déjà mis à mal ces derniers mois.

Alors que certains craignent une stagnation de leur pension, il se pourrait toutefois que d’autres ne se retrouvent pas impactées de la même manière. En effet, certaines pensions devraient bénéficier d’une revalorisation au 1er janvier prochain.

Un débat houleux sur les retraites

En 2024, la France fait face à une situation budgétaire tendue : le déficit public dépasse les 6 %, un seuil préoccupant. Pour redresser les finances et éviter des lendemains plus difficiles, le gouvernement a annoncé un plan d’économies ambitieux. Objectif : économiser 60 milliards d’euros d’ici 2025 et ramener le déficit à 5 %.

Au cœur de ce projet ? Le gel des revalorisations des pensions de retraite. La mesure vise à économiser environ 4 milliards d’euros, selon les calculs du ministère de l’Économie.

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Pour contribuer à ce vaste effort de redressement, le gouvernement propose de retarder l’augmentation des pensions de base. Concrètement, les 14 millions de retraités concernés, qui s’attendaient à une hausse de leurs pensions dès le 1er janvier, devront patienter jusqu’au 1er juillet 2025.

Mais ce report ne passe pas inaperçu. À peine annoncée, la décision a déclenché une vague d’oppositions, un véritable tollé venant de tous les horizons politiques. Les critiques pointent du doigt une mesure perçue comme injuste, visant une population souvent dépendante de ces revenus fixes.

Une contre-mesure du gouvernement

Alors que le pouvoir d’achat des retraités, surtout ceux aux revenus modestes, se trouve menacé, le gouvernement commence à réviser sa position. Face à la montée des critiques, il envisage des ajustements pour alléger l’impact de cette mesure sur les petites pensions.

Pour rassurer, le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a alors déclaré au Journal de 20 heures que des solutions sont à l’étude pour préserver les pensions les plus faibles. « Nous pouvons à la fois faire ce décalage et protéger les petites retraites », a-t-il affirmé.

Le minimum vieillesse sera bien revalorisé dès le 1er janvier, indépendamment des autres décisions. Cette pension concerne les retraités aux revenus les plus bas.

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Plusieurs options sont actuellement envisagées, avec des paliers bruts de 1 200, 1 400 et 1 600 euros en ligne de mire. Ces montants serviront de base aux discussions parlementaires, qui s’annoncent animées à l’Assemblée nationale. L’objectif est d’équilibrer le besoin de redressement budgétaire tout en évitant de pénaliser les retraités les plus vulnérables.

Des propositions sur la hausse ces retraites

Dans l’hémicycle, certains députés centristes proposent de lisser la revalorisation des pensions en plusieurs étapes. Ce plan en trois temps donnerait la priorité aux petites retraites en janvier. Viendra ensuite le tour des pensions intermédiaires, et enfin des pensions les plus élevées.

La solution permettrait de toucher une large part des seniors. Près de 45 % d’entre eux perçoivent une pension inférieure à 1 200 euros brut.

Cependant, cette approche suscite des interrogations. Emmanuel Grimaud, fondateur de Maximis Retraite, souligne les limites d’une revalorisation fondée uniquement sur le montant des pensions. Selon lui, cela pourrait conduire à des situations injustes.

« Une personne qui a 1 001 euros ne sera peut-être pas concernée, alors qu’une personne qui a 900 euros de retraite et un patrimoine significatif, lui, verra une revalorisation. », a-t-il expliqué dans une interview à Europe 1.

Pour pallier ces inégalités, une autre idée gagne du terrain. C’est celle d’offrir des chèques exceptionnels aux retraités les plus modestes, indépendamment des revalorisations classiques. Ce dispositif serait un moyen de soutenir spécifiquement les plus vulnérables tout en limitant les effets collatéraux d’un gel généralisé.

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