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S’il faut boire de l’eau tous les jours, les Français se tournent volontiers vers d’autres boissons. Et même celles qui présentent le moins de bienfaits pour la santé rencontrent un grand succès. Forcément, si nous parlons de soda, vous pensez immédiatement au Coca-Cola.
C’est le soda qui se vend le plus en France. Du côté des boissons, le Coca-Cola est troisième, derrière l’eau Cristalline et le Ricard. Ce soda pétillant et sucré se retrouve dans de nombreux foyers, avec des statistiques indiquant que huit Français sur dix en achètent au moins une fois par an.
Sa consommation moyenne par habitant s’élève à environ 21 litres annuels. Malheureusement pour les amateurs, le prix pourrait augmenter à la hausse selon la volonté du gouvernement.
Coca-Cola : une boisson déjà coûteuse
À un tarif de 2 euros la bouteille en grande surface, sans inclure les consommations dans les bars et restaurants, ce chiffre peut rapidement représenter un budget significatif pour les ménages. Pour autant, ils aiment cette boisson, donc ils se font plaisir. Et ce, malgré les avertissements.
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En effet, nombreuses sont les études concernant les impacts de sa consommation sur la santé. Pour autant, l’attrait des Français pour le Coca-Cola ne faiblit pas. C’est pourquoi l’État cherche désormais à agir via une augmentation de prix en magasin. Dès le 1ᵉʳ janvier 2025, une taxe plus lourde pourrait entrer en vigueur, provoquant une hausse des prix du soda dans les rayons.
Cette démarche, qui inquiète les adorateurs de cette boisson, s’inscrit dans un double enjeu. D’une part, cela permet à l’État de gonfler ses recettes. Et donc, in fine, de réduire le déficit. Ensuite, c’est un en jeu de santé publique. Croyez-le ou non, mais cette boisson n’apporte rien de bon.
Une boisson dangereuse pour la santé
La consommation de boissons sucrées représente un enjeu majeur de santé publique. Actuellement, la France compte environ 8 millions de personnes souffrant d’obésité. En outre, 17 % des enfants et adolescents sont en surpoids.
Bien que le Coca-Cola ne soit pas le seul responsable, il contribue à ce problème. Dans l’espoir de limiter, voire de réduire cette consommation, le gouvernement envisage une hausse de la « taxe soda » pour influencer directement le prix en magasin.
Récemment approuvée par les députés, la nouvelle grille tarifaire pourrait faire grimper cette taxe de 21 à 37 centimes pour une bouteille de 1,25 litre, et de 29 à 52 centimes pour une bouteille de 1,75 litre. Ce changement pourrait faire passer le prix de ces formats populaires de 1,70 à 1,85 euro pour une bouteille de 1,25 litre, et de 2 à 2,20 euros pour une bouteille de 1,75 litre.
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Une hausse qui n’est pas encore certaine ?
À l’origine de cette proposition, plusieurs députés socialistes ainsi que Frédéric Valletoux, ancien ministre de la Santé, ont trouvé un soutien de poids dans le gouvernement. Selon Les Echos, l’État serait favorable à cette mesure. Une décision finale sera annoncée le 5 novembre lors de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale, qui permettra ou non d’entériner cette augmentation de la « taxe soda. »
Même si cette hausse de taxe n’est pas adoptée ou si elle est moins forte qu’anticipée, le prix de la boisson augmentera quoi qu’il en soit dès janvier pour une autre raison. Le coût du sucre a en effet bondi de 20 % en quelques semaines. Les fabricants vont alors répercuter cette hausse sur le prix de vente.