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5 changements cruciaux à la Sécurité sociale pourraient impacter les familles et les retraités

Le gouvernement veut faire des économies et équilibrer les finances de la Sécurité sociale. Au programme, des mesures inquiétantes.

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Depuis le lundi 28 octobre, les débutés discutent du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Ce texte risque d’avoir de très lourdes répercussions sur le budget des ménages. Il s’inscrit dans une politique d’austérité du gouvernement pour faire des économies.

En effet, le projet de loi vise à réduire le déficit de la Sécurité sociale. Pour y parvenir, plusieurs réformes pourraient voir le jour. Ces dernières concerneraient notamment les retraites, les frais de santé et les charges sociales. Au final, si toutes ces nouvelles propositions voient le jour, c’est le porte-monnaie des Français qui s’allègerait. Découvrons ensemble les mesures phares.

Sécurité sociale : la chasse aux économies

Vous connaissez sans doute la première mesure que souhaite Michel Barnier. Cette dernière concerne le report de six mois de l’indexation des pensions de retraite. En général, les pensions du régime général profitent d’une réévaluation en fonction de l’inflation au 1ᵉʳ janvier.

Cependant, le gouvernement souhaite repousser cette revalorisation au 1ᵉʳ juillet, ce qui permettrait une économie de 4 milliards d’euros en 2025. Ce report risque de pénaliser les retraités qui comptent sur ces ajustements pour faire face au coût de la vie.

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Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit également de réduire les exonérations de charges pour les bas salaires. Actuellement, les allègements s’appliquent jusqu’à 3,5 fois le SMIC, mais ce seuil pourrait être abaissé à 3 fois le SMIC. Cela représenterait une économie de 4 milliards d’euros. Cette révision divise les députés, y compris au sein de la majorité, car elle pourrait affecter la compétitivité des entreprises et limiter leur capacité à augmenter les salaires.

Des mesures problématiques pour les Français

Une autre mesure pourrait peser sur les budgets des ménages : la réduction de la prise en charge des consultations médicales par la Sécurité sociale. Actuellement de 70 %, ce taux pourrait être réduit à 60 %. Cela transférerait ainsi une part plus importante des coûts vers les complémentaires santé.

En cas d’adoption, cette réforme pourrait entraîner une hausse des tarifs des mutuelles, impactant directement les familles qui dépendent de leur couverture pour leurs frais de santé. Une catastrophe pour des millions de ménages. Ils ne veulent pas se sentir coupables du déficit de la Sécurité sociale.

En outre, le projet de loi propose une réduction des indemnisations pour les arrêts maladie des salariés dont le salaire dépasse 1,4 fois le SMIC. Le montant maximum de l’indemnité journalière, de 52 euros brut, serait plafonné à 40 euros. Cette mesure pourrait inciter les entreprises à compenser la baisse, un effort qui pourrait peser sur leurs finances, et affecter les salariés en arrêt de longue durée avec des salaires supérieurs à la moyenne.

Hausse des taxes sur le sucre et l’alcool

Enfin, le gouvernement envisage d’augmenter les taxes sur des produits comme le sucre et l’alcool. Cette mesure, visant à réduire les comportements à risque tout en générant des recettes supplémentaires pour la Sécurité sociale, pourrait se traduire par une hausse des prix de ces produits. Logiquement, cela affecterait les budgets des consommateurs, notamment ceux des familles qui consomment régulièrement ces produits.

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Ces propositions, encore en discussion, reflètent la volonté du gouvernement de rééquilibrer les finances de la Sécurité sociale tout en répondant aux impératifs économiques. Mais elles soulèvent également des interrogations sur leurs effets concrets sur le quotidien des familles et des retraités.

Après sept ans de cadeaux fiscaux aux grandes entreprises, les ménages ne veulent pas payer les pots cassés. Ils estiment que le gouvernement doit trouver des solutions. Car, in fine, il faudra bien équilibrer le budget de la Sécurité sociale.

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