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Assurance-vie : ce piège fatal vous coûte de l’argent chaque année

L’assurance-vie a ses avantages, mais cache une autre facette qui pénalise les assurés. Faites attention avant d’y souscrire.

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L’assurance-vie reste l’un des placements préférés des Français. Pourtant, derrière ses avantages se cache un piège financier souvent méconnu. MoneyVox a récemment dévoilé une étude détaillée qui chiffre l’impact de ces frais.

Près de 3 milliards d’euros disparaissent ainsi chaque année dans les poches des intermédiaires financiers, au détriment des épargnants. Dans cet article, découvrez comment ces frais impactent directement la rentabilité de votre contrat, et comment vous pouvez les réduire.

Un poids lourd pour votre assurance-vie

Les frais sur versement se situent en moyenne à 3,08 % pour les 100 principaux contrats d’assurance-vie en France, selon les chiffres de MoneyVox et de la Tribune de l’assurance. Notons qu’il s’agit là des charges appliquées sur le montant de chaque dépôt.

Ces frais peuvent grimper jusqu’à 5 %, soit le maximum autorisé par le Code des assurances. Pourtant, la moyenne masque une réalité plus complexe. En effet, les frais d’entrée varient selon le type de contrat et le montant des versements.

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Pour les contrats d’assurance-vie grand public, proposés par les banques traditionnelles, les frais moyens atteignent 2,5 %. En revanche, les contrats dits « patrimoniaux », souvent réservés à une clientèle plus aisée, affichent des frais moyens réduits à 2,33 %. Quant aux contrats commercialisés par les banques privées, ils sont encore plus avantageux avec des frais d’entrée en moyenne de 1,78 %.

Cette disparité permet aux gros épargnants de mieux rentabiliser leur assurance-vie. Elle impose par contre une charge supplémentaire à ceux qui disposent de contrats grand public.

Un impact sur la rentabilité de l’assurance-vie

Les frais d’entrée pèsent lourdement sur la rentabilité de votre assurance-vie, au début. En effet, pour les contrats grand public, il faut généralement patienter entre un et deux ans avant de compenser ces frais et voir le rendement devenir réellement positif.

Prenons l’exemple de MoneyVox d’un épargnant qui verse 1 350 euros par an sur son contrat d’assurance-vie. Avec des frais sur versement de 2,5 %, il devra débourser 33,75 euros de frais lors de son dépôt. Si ce montant est investi dans un fonds en euros à un taux de rendement de 2 %, les intérêts générés s’élèveront à 32,90 euros seulement la première année, un montant inférieur aux frais.

Après un an, son capital ne dépassera pas 1 342,58 euros. La rentabilité de son contrat, loin d’être immédiate, ne deviendra positive qu’au bout de la deuxième année.

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Cette situation est moins problématique pour les détenteurs de contrats patrimoniaux ou privés. Ils bénéficient de frais d’entrée moindres et réalisent souvent des versements plus élevés. Dans ce cas, la rentabilité peut être atteinte en moins d’un an, notamment pour les versements autour de 5 900 euros.

Des milliards d’euros partis en fumée

Chaque année, les épargnants versent 2,9 milliards d’euros aux distributeurs d’assurance-vie. Que ce soit les banquiers, courtisans ou conseillers en gestion de patrimoine. Ces frais, souvent occultes, ne généreront jamais d’intérêts pour l’épargnant, car ils servent à financer les réseaux de distribution. Il s’agit d’une véritable « taxe invisible » sur votre épargne.

La bonne nouvelle, c’est que ces frais peuvent être négociés. En fonction du montant de vos versements et du type de contrat, vous disposez en effet d’une marge de manœuvre plus ou moins importante. Plus vos versements se trouvent élevés, plus votre pouvoir de négociation s’accroît.

Les contrats patrimoniaux, avec leur structure tarifaire plus souple, permettent souvent de bénéficier d’une réduction de frais. Pour les contrats bancaires ou grand public, les clients fidèles ou ceux disposant d’un patrimoine auront donc également des arguments pour réduire leurs frais d’entrée.

Source : MoneyVox

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