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L’année 2024 n’est pas enviable pour les propriétaires. Avec l’augmentation des impôts, leurs finances étaient déjà en difficulté. De plus, l’inflation en a rajouté une couche. Mais la fin de cette année risque d’être encore plus difficile. Deux mauvaises nouvelles viennent de tomber. Ils devront s’accrocher selon Moneyvox.
Moins de bonnes nouvelles pour les propriétaires
Au début de l’année, les propriétaires ont vu leur facture s’alourdir. Le gouvernement a en effet décidé d’augmenter leur impôt foncier. Cette hausse est due à l’inflation qui touche l’ensemble du pays. Mais ce n’est pas la seule raison.
Par rapport à l’année dernière, les propriétaires devront payer 3,9 % d’impôts en plus. Les taux communaux quant à eux varient en fonction de la décision de l’autorité locale. Le paiement de cette taxe a eu lieu le 20 octobre si en ligne. En personne, la fin fut ce le 15 octobre.
Cependant, un nouvel élément vient s’ajouter à cette charge déjà lourde. Il s’agit de la crise immobilière. Cette année, les prix de l’immobilier ont baissé de 5 %. Le secteur est désormais moins dynamique. Selon les médias, il n’y a que 3 raisons à cela.
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Ce sont la hausse des taux immobiliers, l’inflation et la timide baisse des prix de vente de l’immobilier. Pourtant, le secteur immobilier est une source importante de revenus pour les pouvoirs publics. Les autorités perçoivent en moyenne 4,5 % du prix de chaque vente.
Ces 2 mesures vont affecter la vie des gens
Avec cette crise immobilière, les finances publiques sont en déficit de 3 milliards d’euros. Ces chiffres proviennent d’une étude réalisée par l’Association des départements de France, citée par Le Figaro. Pour pallier cette baisse de recettes, les élus départementaux ont imaginé 2 solutions possibles.
La première consiste à rétablir la taxe d’habitation. Cette taxe s’appliquait aux propriétaires de logements à titre principal ou secondaire. En 2017, le gouvernement français a initié une suppression progressive de la taxe sur les résidences principales. Elle a prit effet en 2023.
L’autre mauvaise nouvelle pour les propriétaires est l’augmentation des droits de mutation. Il s’agit des droits d’enregistrement pour l’acquisition d’un bien immobilier. Le gouvernement prévoit d’augmenter d’un point le taux maximal, qui est actuellement de 4,5 % sur toutes les transactions.
Ainsi, selon Moneyvox, le droit que les nouveaux propriétaires doivent payer passerait à 5,5 % sur chaque transaction. « Nous demandons une augmentation d’un point à 5,5 %. Matignon nous a dit qu’il prenait en compte notre demande », indique l’Association des départements de France, citée par Le Figaro.
Que disent les pouvoirs publics de cette décision qui frappe les propriétaires ?
Jean-François Copé, maire de Meaux, soutient cette initiative de rétablir la taxe d’habitation sur les résidences principales. Il espère ainsi que les départements bénéficieront du retour de cette taxe. Et ainsi compenser le manque à gagner de 3 milliards de francs dans les caisses publiques de chaque commune.
Quant à la 2e décision, les membres du gouvernement sont divisés. Selon Bercy, les nouveaux et anciens propriétaires devront s’accommoder de ce changement. Tandis que la ministre du Logement, Valérie Létard, s’y oppose. Selon elle, cela pourrait freiner la relance de la construction de logements.
Source : Moneyvox