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Les produits d’entretien nous sont très utiles au quotidien. Pour nettoyer les vitres, les sols, les sanitaires ou pour faire la lessive, ils nous permettent de vivre dans un environnement propre et sain. Mais est-ce vraiment le cas ? C’est la question que se posent les experts de l’UFC-Que Choisir.
Ces derniers se placent toujours du côté des consommateurs. Ils s’assurent que ces derniers achètent des produits qui ne soient pas dangereux pour leur santé. Or, nous utilisons tant différents produits pour laver la cuisine, la salle de bain ou encore les toilettes, qu’ils se demandent s’ils sont tous bons pour notre santé.
Qu’en est-il des normes pour les produits d’entretien ?
Fidèle à sa mission de défense des consommateurs, l’UFC-Que Choisir lance une étude sur les détergents ménagers, les lessives et les liquides vaisselle. La réglementation actuelle impose aux fabricants de signaler la présence de certains allergènes au-delà d’un seuil défini, mais seulement pour une partie des composants. Pour évaluer la transparence des étiquetages, l’association a analysé 91 produits d’entretien.
Les résultats montrent notamment deux choses. D’abord, pour 60 des produits, l’UFC-Que Choisir identifie des allergènes qui doivent être mentionnés selon les règles en vigueur. Ensuite, pour 31 autres, aucune réglementation n’oblige les fabricants à indiquer la présence d’allergènes sur l’étiquette.
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L’association s’inquiète également des nouvelles substances allergisantes, alors que les normes dans le secteur des cosmétiques devraient évoluer en 2026 pour mieux les encadrer. Or, cette avancée ne concerne pas les produits d’entretien, malgré des résultats préoccupants issus de l’étude d’UFC-Que Choisir.
UFC-Que Choisir : des résultats inquiétants ?
L’étude révèle que 27 des 61 produits ménagers de l’étude contiennent au moins un allergène, mais seulement un d’entre eux le mentionne clairement sur l’emballage. L’association détecte, en outre, des allergènes dans quatre produits étiquetés comme « hypoallergéniques » ou « pour peaux sensibles ». Cette pratique induit les consommateurs en erreur, bien que la réglementation actuelle ne l’interdise pas explicitement.
Pour l’UFC-Que Choisir, aussi bien que la composition, c’est la totale opacité qui est inadmissible. En outre, l’association s’indigne d’un retard au sujet de la réglementation. Après tout, les autorités connaissent ces allergènes dans le domaine de la cosmétique.
Pour l’association, il faut faire plus, et plus vite. Il est indispensable de protéger les consommateurs en faisant preuve de transparence. Elle invite également les consommateurs à acheter des produits naturels et sains. Par exemple, le vinaigre blanc rencontre un grand succès. Il a un grand pouvoir de désinfectant et permet de nettoyer toutes les pièces de la maison.
Les revendications de l’UFC-Que Choisir
Face à ces constats, l’association avance deux propositions principales. D’abord, elle souhaite que les autorités mettent en place un alignement concernant la réglementation des produits d’entretien sur celle des cosmétiques. Le but est d’inclure les nouveaux allergènes, afin de mieux protéger les utilisateurs.
Ensuite, il semble indispensable aux experts de l’UFC-Que Choisir d’en finir avec les termes marketing flous. L’association vise notamment les mentions « hypoallergénique » ou « sensitive ». Les marques ne doivent pas pouvoir les utiliser quand des allergènes se trouvent dans la composition des produits.
Ces demandes visent à renforcer la sécurité des consommateurs et paraissent à la fois logiques et nécessaires. L’UFC-Que Choisir espère se faire entendre.
