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Cet article concerne nos amis épargnants. Grâce à nos confrères de MoneyVox, nous sommes en mesure de vous annoncer plusieurs modifications. Ces dernières impacteront, dès le 24 octobre, les contrats d’assurance-vie et les plans d’épargne retraite (PER).
Des millions de personnes épargnent de l’argent tous les mois. En période de crise économique, il est évidemment plus difficile de mettre de l’argent de côté. Mais, pour certains citoyens, c’est indispensable pour préparer le futur. Alors, de nombreux travailleurs comptent sur l’épargne pour, à terme, vivre plus sereinement la retraite, par exemple.
Assurance-vie : plus de transparence pour les épargnants
Le premier changement dont nous souhaitons parler, via nos confrères de MoneyVox, découle de la loi « Industrie verte ». Cette dernière introduit une nouvelle définition légale des mandats d’arbitrage en gestion pilotée, qu’il s’agisse de contrats d’assurance-vie ou de capitalisation. À présent, les conventions de mandat devront inclure certaines informations obligatoires.
Ainsi, devrons désormais apparaître l’identité du mandataire et une description du profil de gestion. Ce dernier fera apparaître les risques, l’horizon d’investissement et la stratégie d’allocation d’actifs. En outre, les modalités de reconduction ou de résiliation du mandat seront également de la partie, tout comme la nature de la rémunération du mandataire.
La personne qui souscrit à une assurance-vie devra recevoir un relevé annuel. Ce dernier doit contenir des informations sur les performances, les arbitrages effectués et les frais associés.
Une nouveauté sera, de plus, du côté des épargnants. En effet, ils pourront désormais résilier leur mandat de gestion à tout moment sans frais. En cas de résiliation, un relevé d’informations devra être envoyé dans les 60 jours suivant la date de fin du mandat.
Assurance-vie et PER : des changements pour les épargnants
L’autre modification majeure est au sujet de la standardisation des profils de gestion dans les contrats d’assurance-vie et PER. Alors que les assureurs bénéficiaient jusqu’à présent d’une certaine liberté dans la répartition des actifs, ils devront dorénavant respecter des quotas précis en fonction du profil (prudent, équilibré, dynamique).
Ainsi, pour le profil prudent, il leur faudra investir 50 % de l’encours dans des supports à faible risque, comme les fonds en euros. Pour le profil équilibré, ce pourcentage passe à 30 %. Enfin, il est de 20 % pour le profil dynamique.
Notons toutefois qu’il sera possible d’ajuster à la baisse ce pourcentage. Pour cela, l’épargnant doit respecter certaines conditions. Par exemple, il lui faudrait conserver son investissement sur une longue période (plus de dix ans).
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Des épargnes que les Français apprécient
L’assurance-vie et le PER rencontrent un grand succès pour différentes raisons. D’abord, la première offre des avantages fiscaux à la sortie, tandis que le second les offre à l’entrée. Ainsi, cela permet aux contribuables de réduire leur impôt sur le revenu s’ils investissent dans ces produits.
En outre, le PER permet des versements et des retraits libres, à tout moment. Cela offre une grande liberté aux épargnants. Pour l’assurance-vie, qui s’inscrit sur le long terme, il faut attendre huit ans.
Enfin, ce sont deux produits qui profitent d’une grande sécurité. C’est pourquoi, pour la retraite, ils s’imposent d’eux-mêmes. Les experts financiers encouragent à se tourner vers une assurance-vie plutôt que sur le Livret A, par exemple.
Source : MoneyVox