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Les règles du Code de la route sont très nombreuses. Pour les conducteurs, il n’est pas toujours facile de s’en souvenir. Dans certaines situations, ils pensent connaître la réglementation, sans se douter que certaines subtilités leur échappent.
Aujourd’hui, nous tenons à revenir sur les règles précises au sujet de l’arrêt STOP. Ce panneau, les conducteurs le connaissent bien. Il n’est pas rare de le croiser sur les routes. Et, contrairement à d’autres panneaux, son indication est limpide. Et pourtant, bien que les règles soient explicites dans le Code, les automobilistes passent souvent à côté.
Un panneau que les conducteurs connaissent
Nous ne parlons pas aujourd’hui d’un panneau nouveau ou surprenant. Le panneau STOP, les conducteurs le connaissent bien. Ils le croisent relativement souvent sur les routes. Il diffère du tableau « Cédez le passage« , qui demande un arrêt total selon la situation où un autre véhicule approche.
Pour le panneau STOP, peu importe la situation ou la densité du trafic, l’arrêt complet est obligatoire. C’est une contrainte stricte que chaque conducteur doit toujours respecter. Qu’il s’agisse d’une route peu fréquentée tôt le matin ou au milieu de la nuit, chaque conducteur est tenu de stopper son véhicule, de vérifier la circulation de chaque côté, puis de repartir.
À voir Cette infraction peu connue des conducteurs peut coûter une lourde amende
Ils croisent souvent ces panneaux au niveau d’intersections à risque, là où la probabilité d’accidents est forte. Mais alors, quelle est donc cette erreur que font beaucoup d’automobilistes ?
Une erreur trop courante
Dans la pratique, il n’est pas rare d’observer des automobilistes négligeant l’arrêt complet au STOP. Certains ignorent délibérément le panneau, tandis que d’autres ralentissent sans marquer l’arrêt obligatoire sur la ligne blanche horizontale, ce qui constitue également une infraction.
Parmi ceux qui s’arrêtent, nombreux sont ceux qui ignorent la durée d’arrêt nécessaire. Combien de temps faut-il s’immobiliser ? 1 seconde ? 3 secondes ? 5 secondes ?
Le Code de la route en France est pourtant très clair à ce sujet : au STOP, il est impératif de marquer un arrêt total du véhicule, sans durée minimale. Ce qui compte, c’est que le véhicule soit complètement à l’arrêt. En pratique, cela prend plusieurs secondes, surtout si le conducteur prend le temps de vérifier soigneusement que la voie est libre de chaque côté. Cependant, aucune réglementation n’exige un temps d’arrêt spécifique.
Des sanctions sévères
Si vous voulez être sûr d’éviter tout malentendu, notamment en présence des forces de l’ordre, vous pouvez choisir de compter jusqu’à trois avant de redémarrer. Cela peut s’avérer utile face à des agents particulièrement stricts, avec qui il peut être compliqué de discuter.
En France, il existe évidemment des sanctions pour les conducteurs qui ne respectent pas ce panneau. D’abord, ils doivent payer une amende de 135 euros. Cette dernière peut passer à 90 euros s’ils règlent l’amende en moins de quinze jours. Mais ce n’est pas tout.
En effet, cette infraction entraîne la perte de quatre points sur le permis de conduire. Il s’agit d’une infraction grave, car le non-respect de ce signal, identifiable par sa forme hexagonale rouge et blanche, constitue un réel danger pour la sécurité routière.
Prenez donc quelques secondes pour marquer l’arrêt. C’est à la fois une question de sécurité pour vous, mais aussi pour vos finances.