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Depuis quelques années, les arnaques bancaires se multiplient à une vitesse alarmante en France. Parmi elles, l’arnaque au faux conseiller bancaire fait des ravages. Elle a déjà trompé des milliers de victimes en leur dérobant leurs cartes bancaires et, bien souvent, des sommes considérables.
Ces escroqueries, d’une redoutable efficacité, ont pour but d’obtenir les informations personnelles des victimes. Tout cela avant de leur subtiliser leurs cartes et de vider leurs comptes. Le phénomène, bien que tristement répandu, continue de surprendre par son mode opératoire bien rodé et sa capacité à s’adapter.
La carte bancaire comme cible
Les arnaqueurs se font souvent passer pour des conseillers bancaires, contactant leurs victimes par téléphone ou via SMS. Le schéma est presque toujours le même : un problème soi-disant détecté sur le compte de la victime, qu’il s’agisse d’une fraude ou d’une erreur bancaire.
Sous couvert de l’aide, les escrocs demandent alors des informations sensibles. Par exemple, les numéros de carte, les codes de sécurité ou encore des détails d’identification. Une fois les informations obtenues, le piège se referme rapidement.
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Pour rendre leur fraude plus crédible, ces criminels envoient souvent un faux coursier récupérer la carte bancaire des victimes à leur domicile. Ils promettent ensuite l’envoi d’une nouvelle carte dans les jours suivants. Cette manœuvre permet de gagner du temps avant que la victime ne réalise l’ampleur du vol.
La gendarmerie tire la sonnette d’alarme
La petite ville de Montlouis-sur-Loire, habituellement paisible, a récemment connu une série d’escroqueries à la carte bancaire. Depuis fin septembre 2024, la gendarmerie d’Amboise a enregistré quatre cas similaires. Les habitants victimes ont été trompés par des individus se faisant passer pour des conseillers bancaires.
Leurs techniques ? Toujours les mêmes : un appel téléphonique suivi de la collecte de la carte bancaire par un complice.
Ces fraudes, rapportées par France Bleu, ont poussé les autorités locales à multiplier les mises en garde. Les habitants sont invités à la plus grande vigilance et à ne jamais fournir leurs informations bancaires par téléphone.
La gendarmerie rappelle également que les banques ne demandent jamais à leurs clients leurs cartes bancaires en main propre. Elles ne vont jamais demander de leur fournir leurs codes personnels.
D’autres victimes de l’arnaque à la carte bancaire
Loin d’être un cas isolé, ce type d’arnaque s’étend sur tout le territoire. En septembre 2024, un habitant de Meurthe-et-Moselle a été victime d’une fraude particulièrement audacieuse. Après avoir reçu un SMS l’incitant à renouveler sa carte bleue, cet homme de 58 ans a fini par perdre plus de 33 000 euros.
Les séquestres, usurpant l’identité de sa banque, l’ont convaincu de payer une petite somme pour les frais de livraison de sa nouvelle carte. Croyant avoir affaire à un véritable conseiller, il a ensuite accepté un rendez-vous avec un faux coursier venu récupérer sa carte bancaire en personne.
Cet incident a été relaté par la gendarmerie locale sur les réseaux sociaux. Tous doivent redoubler de prudence face à cette nouvelle vague de fraudes. Malheureusement, les enquêteurs n’ont pas encore identifié les escrocs. Les victimes se trouvent dans l’incertitude et les habitants redoutent de nouvelles attaques.
Comment se protéger de ces arnaques ?
Face à la recrudescence de ces fraudes, il est essentiel de rappeler quelques règles simples pour éviter de tomber dans le piège. Tout d’abord, ne communiquez jamais vos informations bancaires par téléphone ou par SMS. Les banques ne vous demanderont jamais vos codes de sécurité ou de remettre votre carte bancaire.
Ensuite, il est important de vérifier l’authenticité des appels ou des SMS que vous recevez. Si vous avez le moindre doute, raccrochez et contactez directement votre banque via un numéro officiel.
Enfin, en cas de doute ou de suspicion de fraude, signalez immédiatement l’incident aux forces de l’ordre. Contactez aussi votre établissement bancaire pour bloquer toute transaction suspecte.
