Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Attention, une nouvelle vague de hausse d’impôts est en route, et elle ne fera pas que des heureux. Alors que de nombreux Français pensaient avoir atteint le seuil des prélèvements, une nouvelle taxe pourrait venir alourdir la facture. Et en plein contexte de tensions budgétaires, cette mesure s’annonce comme un coup dur pour les ménages. Détails !
Un nouveau tournant pour les impôts
L’État amorce un nouveau virage fiscal dans sa quête de recettes supplémentaires pour combler les déficits budgétaires. Face à une situation économique tendue, les députés multiplient les propositions d’augmentations d’impôts, visant un large éventail de contribuables. Les nouvelles mesures ont déjà provoqué de vives réactions, étant donné qu’elles touchent des secteurs divers.
Pour commencer, les grandes entreprises réalisant un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros ou plus demeurent ciblées. Environ 400 sociétés sont dans le viseur de l’État et devront faire face à une hausse de l’imposition sur leurs bénéfices.
Par ailleurs, le prélèvement forfaitaire unique ou PFU, s’appliquant aux revenus du capital, pourrait également connaître une hausse. Si jusqu’à présent fixé à 30 %, ce taux pourrait passer à 33 %. Une mesure qui permet à l’État de mettre de côté 800 millions d’euros.
À voir 5 solutions pour payer moins d’impôts à mettre en place avant le 31 décembre 2024
Et la liste des hausses fiscales ne s’arrête pas là. Les députés explorent tous les secteurs possibles dans l’espoir de dénicher de nouvelles sources de financement.
La liste se rallonge
La liste de propositions d’augmentations d’impôts ne cesse de se rallonger, et elle promet de faire grincer des dents. Parmi les mesures qui pourraient voir le jour, une hausse de la TVA sur l’électricité est à l’étude. C’est également le cas de la taxe intérieure sur la consommation finale de l’électricité.
Les transports polluants, quant à eux, pourraient se voir lourdement taxés. Une incitation pour nous encourager à nous orienter vers des solutions plus écologiques. Parallèlement, la fiscalité sur les locations AirBnb pourrait même évoluer. Les propriétaires de locations de courte durée devront alors penser à réajuster leurs calculs.
Bref, les contribuables devront se préparer à un ajustement budgétaire inévitable. L’État semble déterminé à ne rien laisser de côté. Une autre taxe pourrait bien faire parler d’elle. Les sénateurs envisagent en effet d’alourdir l’addition pour les plus fortunés.
Un impôt exceptionnel
Parmi les récentes réformes proposées dans le projet de loi de finances pour 2025, une en particulier a retenu l’attention. Il s’agit d’un impôt exceptionnel s’adressant aux ménages dits « riches » au titre de l’impôt sur le revenu. Présenté comme une mesure de justice fiscale, il vise à accroître la contribution des foyers les plus aisés.
Si ce texte se trouve adopté, les contribuables concernés verront leur facture fiscale s’alourdir. Mais qui sont exactement ces ménages concernés ?
Le nouvel impôt s’adresserait aux personnes gagnant plus de 250 000 euros par an. Ce seuil inclut les célibataires, les veufs et les divorcés. Pour les couples, la limite grimpe à 500 000 euros de revenus annuels. Prévoyons toutefois une bonne nouvelle. Cette taxe exceptionnelle serait temporaire, s’étendant sur une période de deux ans. Elle devrait prendre fin en 2027.
En cours d’étude
La mesure d’un impôt exceptionnel, actuellement en cours d’étude, suscite déjà de vifs débats. Néanmoins, elle promet de recettes significatives pour l’État. Selon nos confrères de Boursorama, cette taxe pourrait rapporter deux milliards d’euros. Cette somme contribue grandement aux 20 milliards d’économies attendues grâce aux hausses d’impôts.
Toutefois, il est important de rappeler que cette proposition, comme tant d’autres, n’est pas encore définitive. Le projet de loi sera débattu à l’Assemblée nationale entre le 21 et le 25 octobre. Un vote final reste prévu pour le 29 octobre. La décision finale reviendra ensuite au Sénat.
En attendant, les contribuables doivent déjà se préparer à ajuster leur budget fiscal pour l’année prochaine. Si ces mesures passent, elles pourraient alourdir encore davantage la charge fiscale.