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De nombreuses familles luttent déjà pour boucler leurs fins du mois face à la pression économique. Cependant, une nouvelle inquiétante se dessine à l’horizon. Un ancien impôt, pourtant disparu depuis des années, pourrait bien faire son retour dès 2025. Ce dispositif, qui toucherait 80 % des Français, risque de peser lourdement sur les budgets des ménages.
De quoi s’agit-il, et pourquoi un tel revirement fiscal ? Voici tout ce que vous devez savoir sur cette éventuelle mesure.
À la recherche de plus de recettes
En quête de nouvelles recettes, l’État a approuvé des dispositions qui ne manqueront pas d’alourdir la facture des foyers. L’une d’elles cible en particulier les ménages les plus aisés.
Une contribution supplémentaire va en effet être imposée à ceux dont le revenu fiscal dépasse 250 000 euros pour une personne seule. Les couples au revenu fiscal en dessus de 500 000 euros ne seront pas en reste.
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Cependant, les plus fortunés ne sont pas les seuls en ligne de mire du gouvernement. Les automobilistes se retrouvent également dans le viseur. Pour leur cas, cela se traduira par le renforcement de l’écotaxe sur les véhicules polluants.
Dans cette frénésie de quête de recettes, de nouvelles idées émergent. Parmi les propositions des sénateurs, certaines préconisent une hausse des impôts existants. Pourtant, d’autres suggèrent la création de nouvelles taxes. Et l’une d’entre elles se distingue : la résurrection d’un ancien impôt. Cette éventuelle mesure fait actuellement l’objet de vifs débats.
Un grand retour de cet impôt
Pour réduire la dette publique colossale qui pèse sur la France, des sénateurs ont proposé de réintroduire un impôt supprimé en 2023. Il s’agit de la redevance TV qui concernait tous les détenteurs d’un téléviseur. Le but ? Garantir un financement stable pour l’audiovisuel public.
Pour rappel, Emmanuel Macron a supprimé la redevance TV en 2022 dans un élan de réduction des impôts. Selon lui, cela permet de préserver le pouvoir d’achat. Alors, pourquoi proposer de réinsérer cette taxe ?
Le budget de l’audiovisuel public repose actuellement sur une fraction de la TVA. Or, ce mode de financement, en plus d’être temporaire, ne garantit pas la stabilité à long terme. Pourtant, pour le pérenniser, une modification de la loi organique s’impose, un processus qui est loin d’être simple.
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Si cette contribution refait surface, elle financerait les grandes chaînes publiques comme France 2, France 3, France 5 ou encore Franceinfo. Les radios comme RFI, France Inter et France Culture et des entités comme ARTE y trouveront aussi leurs avantages.
Un impôt touchant presque tout le monde
Quel sera le coût de cet impôt si la proposition se trouve validée ? C’est la question que beaucoup se posent.
Jusqu’à sa suppression, la redevance audiovisuelle était une contribution forfaitaire de 138 euros. Cette somme s’imposait de manière uniforme à tous les foyers possédant un téléviseur. Aujourd’hui, des ajustements sont en discussion, avec un premier changement majeur : son montant.
Le nouveau projet prévoit l’instauration de 11 tranches de contribution, avec une forte progressivité. Le groupe socialiste souhaite rendre cet impôt plus juste et plus adapté aux capacités fiscales des foyers. Ainsi, le montant pourrait varier entre 0 à 220 euros, en fonction des revenus.
Seuls les ménages ayant des revenus inférieurs à 17 820 euros ne paieront pas cette taxe. Cependant, l’Insee souligne que 80 % des familles françaises dépassent ce seuil. Cela signifie que cet impôt touche la vaste majorité des foyers.
Bien que cette proposition soit encore en discussion, elle soulève déjà des préoccupations chez les contribuables.