Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Alors que les propriétaires jonglent déjà avec les charges et les dépenses courantes, ils devront faire face à une nouvelle réalité. Une taxe qui les concerne a augmenté, alourdissant ainsi la facture. Préparez-vous à déballer votre portefeuille, car cette hausse pourrait bien faire grincer des dents.
Les taxes pour les propriétaires
Posséder un bien immobilier s’accompagne souvent de charges fiscales importantes. Les propriétaires français doivent naviguer à travers une multitude de taxes qui viennent grever leur budget. Parmi les plus connues, la taxe foncière constitue un coût incontournable. Calculée en fonction de la valeur locative cadastrale du bien, elle permet de financer les collectivités locales.
En cas de revente d’un bien, les propriétaires doivent également s’acquitter d’une taxe sur les plus-values. Elle se repose sur la différence entre le prix de vente et le prix d’achat. De ce fait, elle peut s’avérer élevée dans un marché immobilier en plein essor.
Les propriétaires de résidences secondaires ne sont pas en reste. Ils doivent en effet s’acquitter de la taxe d’habitation. Alors que cet impôt local a été aboli pour les résidences principales, il reste en vigueur pour les résidences secondaires. Parallèlement, les propriétaires-bailleurs doivent aussi faire face aux impôts et aux prélèvements sociaux sur les loyers perçus.
À voir Une grosse amende attend les propriétaires qui ne se conforment pas à cette règle importante
Dans ce paysage déjà complexe, une taxe, méconnue par de nombreux propriétaires, est devenue un sujet de préoccupation. Elle va connaître une augmentation et touchera davantage de nombreuses personnes.
Une taxe encore méconnue des propriétaires
La taxe que nous évoquons concerne un impôt local peu connu : la taxe sur les logements vacants ou la TLV. Elle s’applique dans les communes où l’offre et la demande de logements demeurent déséquilibrées. Ces lieux sont dans la catégorie des « zones tendues ».
Selon l’Insee, cette taxe concerne cette année 3,1 millions de logements, représentant 8 % du parc immobilier national. Certains propriétaires, qui n’ont jamais eu à régler cet impôt local, devront désormais s’en acquitter. La raison principale ? L’extension des zones tendues.
Jusqu’en 2023, seules les grandes agglomérations se trouvaient affectées. Mais depuis 2024, toutes les communes en tension locative et celles affichant une forte proposition de résidences secondaires rejoignent la liste. Cette expansion a entraîné un triplement du nombre de communes appliquant la TLV. Le nombre passe ainsi de 1 100 à 3 697 villes en 2024.
Alors, comment reconnaître si vous devez payer cette taxe ? Cette dernière concerne en fait tous les propriétaires ayant déclaré un logement sans mentionner de résidants en 2023. En principe, le fisc a envoyé ce mois-ci l’avis d’imposition aux concernés. N’hésitez donc pas à vérifier rapidement votre boîte mail.
Une hausse notable
La mauvaise nouvelle pour les propriétaires est que cette taxe a connu une augmentation significative au fil des ans. Et cette tendance se poursuit en 2024. Cette fois-ci, la hausse atteint 3,9 %, un chiffre qui est loin d’être négligeable.
Attention, les propriétaires concernés doivent respecter un calendrier bien précis dans son règlement, sous peine de sanctions. Pour ceux qui optent pour un paiement physique, la date limite est au 16 décembre 2024.
En revanche, les contribuables choisissant le paiement en ligne ou par prélèvement à l’échéance bénéficient de quelques jours supplémentaires. Ils auront jusqu’au 21 décembre pour s’acquitter de cette taxe. Le prélèvement automatique aura lieu le 27 décembre, marquant ainsi la fin de cette période fiscale.