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Ce feu tricolore est le cauchemar des conducteurs : son fonctionnement rend fou tout le monde

Les conducteurs de cette ville n'en peuvent plus d'un feu tricolore qui les rend fous. Mais qu'a-t-il de si spécial ?

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Il y a un tas d’éléments qui, sur la route, agacent les conducteurs. Nous pouvons citer les embouteillages, le nombre de places de stationnement qui diminuent ou encore les panneaux de signalisation incompréhensibles.

Mais aujourd’hui, nous voulons vous parler d’un autre élément. Un feu tricolore. Les conducteurs de la ville rose de Toulouse savent peut-être duquel nous parlons. S’ils vivent en ville, près du quartier des Arènes, ils le connaissent évidemment. Et, comme tous les autres automobilistes, ils rêvent de le voir changer. Mais quel est donc le problème ?

Une zone dense pour les conducteurs

Le feu tricolore dont nous parlons se trouve au carrefour des Arènes, à Toulouse. Et s’il est un cauchemar pour les conducteurs, ce n’est pas parce qu’il se trouve au milieu d’une organisation dense. 

Ce carrefour réunit une grande variété d’usagers : voitures, bus, cyclistes, piétons et la ligne T1 du tramway. Cette combinaison d’usagers rend le flux particulièrement complexe à gérer. Les conducteurs doivent faire très attention, devant, à droite et à gauche.

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Mais ce n’est pas cette densité qui les dérange. Non, c’est la présence d’un feu tricolore. Pourquoi lui et pas un autre, pensez-vous ? La raison est très simple.

Un feu tricolore qui agace les conducteurs

Le feu tricolore se trouve sur la route de Saint-Simon à la hauteur de la place Émile-Mâle. Et il met les nerfs des automobilistes à rude épreuve. En cause ? La durée de son feu vert, qui ne dure que huit secondes. Cela laisse à peine le temps à trois véhicules de passer dans des conditions idéales.

En revanche, le feu rouge s’éternise pendant 1 minute et 10 secondes, ce qui provoque régulièrement des embouteillages et une symphonie de klaxons. Il faut dire que si les conducteurs ne démarrent pas immédiatement, ils ne sont qu’un ou deux à pouvoir passer.

Pour certains, la tentation de passer à l’orange, voire au rouge, est difficile à résister, tandis que d’autres empiètent sur le sas réservé aux cyclistes. Par conséquent, ce comportement vient fragiliser les relations déjà tendues entre les conducteurs et les cyclistes. 

Bientôt du changement ?

Avant toute chose, sachez que la présence de ce feu tricolore est tout à fait légale. En effet, au minimum, un feu vert peut durer seulement six secondes. Alors, les conducteurs ne peuvent pas compter sur des textes de loi pour les aider.

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Cependant, Maxime Boyer, adjoint au maire de Toulouse chargé des mobilités, admet la complexité de ce carrefour, en grande partie à cause de sa géométrie particulière. Il précise que la durée du feu vert varie entre 8 et 20 secondes, en fonction du passage du tramway, prioritaire sur cette zone.

Pour répondre à ces défis, la mairie prévoit une révision complète du carrefour pour l’année 2025, notamment dans le cadre de l’arrivée du Réseau Express Vélo (REV). Ce projet inclura l’installation de feux spécifiques pour les vélos, ce qui permettra de mieux coordonner les cycles de feux pour tous les usagers.

De plus, une expérimentation est en cours pour transformer une rue adjacente en sens unique, afin de fluidifier les entrées et sorties du carrefour, dans le but d’allonger la durée du feu vert pour les conducteurs.

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