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La retraite complémentaire Agirc-Arrco concerne spécifiquement les salariés du secteur privé. Ces derniers cotisent obligatoirement à ce régime, qui leur permet, à l’heure de la retraite, de bénéficier d’une pension complémentaire en plus de la retraite de base de la Sécurité sociale.
Les Français peuvent se demander quels sont les comportements qui augmentent ou réduisent le montant qu’ils touchent une fois à la retraite. Il y a un certain nombre de règles qu’il faut connaître. Il est possible de maximiser sa pension en les connaissant. Sinon, vous toucherez le minimum.
Le minimum de la retraite complémentaire Agirc-Arrco après la réforme
Lorsque les salariés travaillent, ils cotisent un nombre de points. Ce sont ces derniers qui permettent, in fine, d’obtenir un montant pour la retraite complémentaire. En effet, l’Agirc-Arrco multiplie le nombre de points par la valeur de service du point. Depuis le 1ᵉʳ novembre 2023, cette valeur est de 1,4159 euro par point.
Une personne au Smic cotise environ 20 points par an. Prenons l’exemple d’une personne au Smic qui travaille pendant vingt ans. À la fin de sa carrière, elle justifie 800 points de cotisation. Il faut alors multiplier ce résultat par la valeur de chaque point. Nous obtenons alors 1 132,7 euros. Cela correspond donc à une retraite complémentaire de 94 euros par mois.
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Notons que la valeur du point évolue chaque année au mois de novembre. Pour les personnes déjà à la retraite, cela correspond également à une revalorisation de la pension qu’elles touchent. En 2025, la revalorisation sera de 1,6 %. Ainsi, les personnes qui touchent 94 euros par mois toucheront 95,3 euros.
Anticipation et modulation des montants
Vous pouvez demander la retraite complémentaire Agirc-Arrco dès l’âge de 57 ans, même sans obtenir la retraite de base à taux plein. Toutefois, dans ce cas, un coefficient de minoration s’applique selon l’âge du demandeur.
Avant la réforme des retraites, les Français qui demandaient leur retraite au moment du taux plein subissaient un malus de 10 % pendant trois ans maximum. Ce malus devait pousser les travailleurs à poursuivre leur activité au-delà du taux plein.
S’ils faisaient cela, en plus de ne pas subir le malus, ils pouvaient profiter d’un bonus. Autrement dit, l’Agirc-Arrco leur accordait une majoration sur la pension. Mais depuis la réforme, le système du malus est obsolète.
Alors, toutes les personnes qui le subissaient voient enfin leur pension de retraite complémentaire augmenter. Une belle nouvelle, car elles ont travaillé toute leur vie pour cela.
Une majoration pour les enfants
Les personnes qui partent à la retraite et qui ont des enfants doivent prendre connaissance des avantages que la paternité et la maternité apportent. D’abord, l’accueil des enfants vient majorer la durée d’assurance. Ainsi, chaque enfant permet d’obtenir jusqu’à huit trimestres supplémentaires pour sa retraite.
En outre, les personnes qui partent à la retraite en ayant toujours au moins un enfant à charge peuvent aussi profiter d’une majoration de 5 % par enfant. Chaque année, au moins d’octobre, l’Agirc-Arrco envoie un document pour vérifier que la situation n’a pas changé.
Les retraités ont un mois pour remplir et renvoyer le document. S’ils oublient de le faire, alors la majoration saute.
