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Chaque année, la période fiscale pousse les contribuables français à redoubler de prudence, surtout face aux tentatives d’arnaque concernant les impôts. Les escroqueries, notamment le phishing (hameçonnage), sont monnaie courante et visent à subtiliser des données personnelles.
Cependant, tous les e-mails reçus ne sont pas des arnaques. Certaines existent bel et bien de la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Alors, comment différencier un e-mail frauduleux d’un message légitime ? Voici quelques points pour éviter de tomber dans le piège tout en surveillant de près vos impôts.
Les arnaques liées aux impôts
Les arnaques liées aux impôts se multiplient, surtout en période de déclaration fiscale. Les fraudeurs utilisent souvent l’identité de l’administration fiscale pour tromper les contribuables. Ils envoient des e-mails qui semblent officiels. Ils incitent ainsi les victimes à cliquer sur des liens malveillants pour voler des informations sensibles, telles que les coordonnées bancaires.
Ces tentatives de phishing représentent une menace constante pour vos impôts. La DGFiP rappelle régulièrement qu’elle n’envoie jamais d’e-mails demandant des informations personnelles sans passer par un espace sécurisé.
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Si un e-mail semble suspect et vous demandez de cliquer sur un lien, méfiez-vous. Avant de fournir la moindre donnée, il est crucial de vérifier la légitimité du message. Assurez-vous toujours que les communications concernant vos impôts proviennent d’une source officielle.
De la boîte aux lettres à la boîte mail
Aujourd’hui, l’administration fiscale ne se limite plus au courrier postal pour informer les contribuables. Ce qui présente une porte d’entrée pour les arnaqueurs. Les notifications de redressements fiscaux, notamment, peuvent désormais arriver par e-mail. Une jurisprudence récente de la Cour administrative d’appel de Paris, en date du 28 juin 2024, confirme ce changement.
Dans cette affaire, un couple avait contesté un redressement fiscal. Ils auraient reçu un e-mail leur demandant de se rendre sur la plateforme Escale pour consulter un document officiel concernant leurs impôts.
Les plaignants estimaient que le fisc aurait dû utiliser un courrier recommandé pour une notification aussi importante. Pourtant, après plusieurs recours, la Cour a validé l’envoi électronique, avec preuve de la réception du message. Ce jugement souligne l’importance de surveiller attentivement les e-mails relatifs aux impôts, même ceux contenant un lien.
La traçabilité des mails des impôts
Ce changement marque un tournant dans la communication entre l’administration fiscale et les contribuables. Les plateformes en ligne, comme Escale, permettent désormais de suivre la réception des documents liés aux impôts. Elles offrent ainsi une traçabilité incontestable.
Cette pratique renforce la sécurité des échanges, mais elle exige également aux contribuables d’être plus attentifs aux e-mails reçus. Chaque message contenant un lien sécurisé doit être pris au sérieux.
Il est toutefois important de rester vigilant. Bien que l’administration fiscale utilise ces outils pour améliorer la communication, les arnaques continuent d’exister. Si vous recevez un e-mail concernant vos impôts et que vous doutez de son authenticité, il est toujours prudent de contacter directement la DGFiP pour vérifier l’authenticité du message.
Ignorer un e-mail des impôts
Négliger un e-mail de l’administration fiscale peut avoir de lourdes conséquences. La jurisprudence récente montre que les notifications électroniques sont désormais valides. Cela signifie donc qu’ignorer ces messages peut entraîner des pénalités financières.
Si un e-mail relatif à un redressement fiscal n’est pas traité à temps, les contribuables s’exposent à des risques. Non seulement ils doivent payer des impôts supplémentaires, mais ils vont aussi voir s’accumuler des pénalités pour retard.
