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Le couperet vient de tomber pour des millions de retraités ! La revalorisation tant attendue de leur pension de base, initialement prévue pour le 1er janvier, ne se fera pas avant juillet.
Cette décision du gouvernement Barnier, visant à alléger les finances publiques, a déclenché une véritable onde de choc. Et comme si cela ne suffisait pas, plus de 4 millions de retraités subiront aussi des répercussions inattendues de ce gel sur leur pension.
Un gel temporaire de la retraite de base
Pour alléger les dépenses publiques, l’État vise une économie de 4 milliards d’euros. Ce projet affecte ainsi directement les 17 millions de retraités français. D’habitude, l’indexation des pensions sur l’inflation intervient le 1er janvier, permettant aux retraités de répartir partiellement la hausse du coût de la vie.
Mais cette année, le gouvernement Barnier a choisi de reporter cette revalorisation au 1er juillet. Ce décalage représente une perte concrète, qui pourraient voir leur pouvoir d’achat baisser pendant ces six mois.
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Prenons l’exemple d’un retraité percevant une pension de 1 400 euros. Ce rapport entraînera un manque à gagner d’environ 185 euros pour la période de janvier à juin, selon Le Figaro.
De plus, les prévisions d’inflation à la baisse laissent présager une revalorisation plus faible que celle prévue initialement. Ce qui aurait pu être une hausse de 2,3 à 2,4 % en janvier pourrait se limiter à 1,8 % en juillet.
Une double pénalisation
Ce rapport ne se limite pas aux seules pensions de base. Ils comptaient sur la revalorisation de leur retraite complémentaire pour alléger la pression financière vont également devoir patienter. Le témoignage de Bernard Carlier, ancien coiffeur artisan, recueilli par France Bleu, illustre parfaitement la situation.
Avec une pension de base de 1 889 euros et une complémentaire de 200 euros, Bernard compte sur cette revalorisation pour faire face à l’augmentation des prix. Mais au lieu de recevoir ce coup de pouce en janvier, il devra attendre juillet, perdant ainsi environ 30 euros par mois, soit 180 euros d’ici la mi-année.
Des centaines de milliers de retraités comme Bernard, notamment issus de professions indépendantes ou du secteur public, subissent cette double pénalisation. Pour eux, la retraite de base représente une partie essentielle de leur revenu global.
Les anciens fonctionnaires, par exemple, perçoivent 95 % de leur pension sous forme de retraite de base. Ce qui les rend particulièrement vulnérables à ce gel. Le report de six mois impacte donc presque la totalité de leurs revenus.
Une situation difficile à court terme
Ce report tombe à un moment où de nombreux retraités peinent déjà à joindre les deux bouts. La hausse des prix de l’énergie, de l’alimentation et des services a accentué la pression sur les ménages modestes.
Si le report des revalorisations a pour objectif de freiner l’inflation globale, il risque néanmoins d’accentuer les inégalités économiques chez les seniors. Ce sera le cas particulièrement de ceux qui dépendent des régimes de retraite modestes.
Pour beaucoup de retraités, ces six mois sans revalorisation se ressentiront directement dans leur quotidien. La nécessité de solutions temporaires pour compenser ce manque à gagner devient cruciale, notamment pour les foyers les plus modestes. De plus, la question d’une potentielle compensation ou d’un rattrapage n’a pour l’instant pas été abordée par le gouvernement.
