Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Alors qu’une politique d’austérité se lance, afin de réaliser des économies, les Français craignent le pire pour l’année prochaine. Les retraités sont les premiers à faire entendre leur colère. En effet, Michel Barnier envisage de reporter la revalorisation annuelle de la pension de base.
Cette dernière, habituellement, a lieu le 1ᵉʳ janvier. En 2024, les pensions augmentaient de 5,3 % pour répondre à la hausse des prix. Cette première mesure, qui est loin de faire l’unanimité, annonce donc le pire pour les citoyens. Heureusement, toutes les mesures du gouvernement ne visent pas à réduire le pouvoir d’achat des ménages. Nous avons même une bonne nouvelle.
Les retraités peuvent souffler un peu
L’initiative de décaler les pensions de retraite inquiète logiquement les seniors. En effet, ils attendent avec impatience cette hausse, qui permet de mieux vivre face à l’inflation. En outre, cette revalorisation s’accompagne toujours d’autres hausses. Alors, les retraités s’imaginaient déjà être privés de tous ces avantages en début d’année prochaine.
Mais, via Ouest-France, nous apprenons que l’éventualité d’un report des pensions de base n’aura aucun impact sur les autres revalorisations. Ainsi, l’Aspa, qui évolue chaque année au même moment et avec le même pourcentage, connaîtra donc une augmentation le 1ᵉʳ janvier comme il est d’usage.
Le pourcentage exact de l’augmentation reste à préciser, mais les experts l’estiment aux alentours de 2 %. Pour rappel, l’accès à l’Aspa dépend du respect d’un plafond de revenus. Cette aide s’adresse aux retraités les plus modestes.
Quel montant pour les retraités modestes ?
Partons du principe que les retraités modestes toucheront une hausse de 2 %. Gardez évidemment à l’esprit que ce taux n’est pas définitif. Il se pourrait qu’il soit légèrement inférieur, puisque l’inflation continue de ralentir sa course.
Mais en partant de ce principe, cette revalorisation se traduirait par une augmentation de 19,23 € par mois pour une personne seule. De quoi porter le montant total à 1 031,25 €. Pour les retraités précaires qui nous lisent, cette nouvelle est donc rassurante.
En outre, cela nous permet de mettre en lumière l’Aspa, une aide très utile et pourtant peu demandée. En effet, sur les 600 000 personnes éligibles, la moitié d’entre elles seulement en font la demande. Il est important de la mettre en avant pour rappeler à quel point elle améliore le quotidien des retraités modestes.
La patience est de mise
En revanche, pour les pensions de retraite du régime général, les retraités devront patienter plus longtemps qu’ils ne le pensaient. Initialement prévue pour le 1ᵉʳ janvier, la revalorisation des pensions est repoussée à juillet 2025.
Cette mesure nous vient du Premier ministre Michel Barnier. Il annonce qu’elle permettra de réaliser quatre milliards d’euros d’économie. Cependant, les députés de l’Assemblée nationale sont libres de lui proposer une alternative pour ne pas pénaliser les retraités.
Les chances qu’une autre option réussisse à le convaincre sont malgré tout très minces. En effet, le Premier ministre indique que l’alternative doit présenter les mêmes économies. Les retraités vont devoir se faire à l’idée que la revalorisation du début d’année se fera finalement en plein été.