Vous êtes ici :   Accueil   >   À la une   >   2 mauvaises nouvelles pour les retraités Agirc-Arrco dès le 1er novembre : à quoi vous attendre

2 mauvaises nouvelles pour les retraités Agirc-Arrco dès le 1er novembre : à quoi vous attendre

Les retraités Agirc-Arrco vont subir deux coups durs à partir du 1er novembre. L’impact de ces mauvaises surprises reste considérable.

Montrer le sommaire Cacher le sommaire

La date du 1er novembre est déterminante pour les retraités Agirc-Arrco. Comme tous les ans, les pensions complémentaires vont connaître une revalorisation. Mais derrière cette annonce positive se cachent deux mauvaises nouvelles qui risquent de refroidir l’enthousiasme des seniors.

À quoi les assurés affiliés à ce régime doivent-ils s’attendre précisément ? Dans cet article, découvrez les changements qui pourraient impacter votre portefeuille dès le mois prochain.

Les retraites Agirc-Arrco revalorisées

Cette année, comme les précédentes, les retraités affiliés au régime Agirc-Arrco peuvent se réjouir. La révision de leurs pensions aura bien lieu le 1er novembre, avec un versement prévu pour le 4 du mois.

Pour de nombreux retraités, les pensions complémentaires constituent une part essentielle de revenus mensuels. Cette revalorisation est donc primordiale pour permettre aux seniors de maintenir un niveau de vie convenable. Elle peut donc faire la différence pour faire face à l’augmentation du coût de la vie.

À voir Bientôt la fin de cet avantage fiscal pour tous les retraités ? À quoi vous attendre

Jusqu’à présent, aucune information n’a été dévoilée concernant le montant de la revalorisation. Les retraités devront ainsi patienter pour découvrir la valeur exacte des pensions complémentaires revalorisées.

Les partenaires sociaux et les gestionnaires du régime attendent en fait les derniers chiffres de l’Insee sur le taux d’inflation du mois de septembre. C’est alors à partir de ces chiffres que se calcule l’augmentation.

Une nouvelle peu réjouissante pour ces retraités

La revalorisation de la retraite complémentaire Agirc-Arrco représente un événement annuel attendu par de nombreux retraités. Mais cette année, les nouvelles ne sont pas très réjouissantes. Rappelons que cette hausse se base sur une formule bien précise, négociée entre les partenaires sociaux.

Selon l’accord national interprofessionnel, les règles actuelles de la hausse de retraites Agirc-Arrco s’appliqueront jusqu’en 2026. Cette augmentation doit en effet tenir compte de l’inflation, tout en respectant un coefficient de soutenabilité fixé à 0,4.

En outre, dans la note de conjoncture du 10 octobre, l’inflation hors tabac s’élève à 1,8 % pour 2024. Les assurés devront par conséquent s’attendre à un niveau de hausse légère. Plus précisément, ce chiffre entraîne une revalorisation des pensions qui sera sensiblement inférieure à la dernière hausse de 4,9 %.

À voir Bonne nouvelle pour les retraités : augmentation de l’Aspa en 2025, voici le montant de la hausse prévue

En suivant la formule, la hausse était 1,5 % avant les négociations entre les partenaires sociaux et les gestionnaires du régime. Les acteurs sociaux devront ainsi se débattre d’une hausse entre 1,4 % et 1,8 % ou 1,5 et 1,7 %.

L’autre mauvaise nouvelle

La baisse du niveau de l’augmentation des retraites complémentaires n’est pas la seule mauvaise nouvelle qui concerne les seniors. Les assurés devront également affronter une seconde nouvelle peu réjouissante concernant leur pension de base. En effet, la hausse des pensions de base n’aura pas lieu ce 1er janvier 2025.

Le gouvernement a décidé de la reporter de six mois. Ainsi, les seniors ne bénéficieront pas d’une augmentation de leurs pensions de base avant juillet 2025. Pourtant, ce décalage entraîne une perte financière inévitable pour les retraités. Et elle est loin d’être négligeable dans un contexte économique déjà tendu.

Or, de nombreux assurés comptent sur cette revalorisation pour faire face aux dépenses du quotidien. En plus, les pensions de base représentent souvent une source de revenus importante pour de nombreux seniors. Cette situation a suscité colère et frustration parmi les concernés. Mais le gouvernement a expliqué ce choix par la nécessité de faire des économies.

Vous aimez ? Partagez !