Montrer le sommaire Cacher le sommaire
La nouvelle vient de tomber, le gouvernement envisage sérieusement de retarder la revalorisation de la retraite de base. Elle doit logiquement intervenir en janvier, mais ne pourra voir le jour qu’en juillet prochain. Mais qu’en est-il de l’Aspa ou encore de l’AAH ? Les Français s’interrogent et s’inquiètent.
Après tout, le gouvernement cherche à faire des économies. La mesure concernant le décalage de la revalorisation des retraites lui ferait économiser 4 milliards d’euros. Par conséquent, il pourrait également s’en prendre aux revalorisations de certaines aides sociales, comme l’AAH. Après tout, plus rien ne doit nous surprendre lorsqu’un État mène une politique d’austérité. À quoi devons-nous nous attendre ?
Prestations sociales : des revalorisations en ligne de mire ?
Avant de parler des aides comme l’AAH, voyons le cas des retraites. En règle générale, les pensions de retraite de base profitent d’une revalorisation le 1ᵉʳ janvier. Mais ce n’est pas la seule ressource qui en bénéficie.
Le minimum contributif (Mico), la pension d’invalidité, l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa, anciennement minimum vieillesse), ainsi que la Prestation de compensation du handicap (PCH) font également partie des prestations révisées chaque année le 1ᵉʳ janvier.
Les Français s’interrogent alors. Toutes ces prestations vont-elles subir un décalage dans la revalorisation ? Nous avons une bonne nouvelle. En effet, pour ces aides, la revalorisation se fera bien à la date habituelle.
Ce choix vise à « protéger les plus vulnérables », selon le dossier de presse officiel. Reste à déterminer le taux exact de la hausse, qui devrait tourner autour de 2 %, bien qu’aucune annonce formelle n’ait encore été faite à ce sujet. Mais qu’en est-il de l’AAH ou encore du RSA ?
AAH, RSA : à quelle revalorisation s’attendre ?
Le 1ᵉʳ janvier n’est pas la seule date importante à connaître. En effet, le 1ᵉʳ avril est une autre date clé dans le calendrier des revalorisations sociales. C’est à ce moment que la majorité des prestations, comme le Revenu de solidarité active (RSA), la prime d’activité, les allocations familiales ou encore l’Allocation aux adultes handicapés (AAH), sont habituellement augmentées.
Là encore, les Français ne doivent s’attendre à aucun changement. En effet, les revalorisations auront lieu comme d’habitude. Au moment où nous écrivons ces lignes, les prévisions nous donnent une estimation de 1,9 %. En 2024, l’AAH et les autres profitaient d’une hausse plus impressionnante de 4,6 %.
À voir AAH, Aspa, RSA : ces aides en danger en 2025 après le gel des retraites ?
Même si cette hausse à venir sera relative, elle n’en reste pas moins bienvenue. Le gouvernement, pour protéger les Français, n’a pas le choix que de la maintenir. Sans quoi, les bénéficiaires du RSA ou de l’AAH perdraient en pouvoir d’achat.
Plus d’argent pour les Français
Si ce taux devient officiel, alors une aide comme l’Aspa permettra à une personne seule de gagner près de 20 euros supplémentaires. Son montant passera ainsi de 1 012,02 euros à 1 031,25 euros. Du côté de l’AAH, son montant passerait de 1 016,05 euros à 1 035,35 euros. Pour rappel, les élus de la Gauche estiment qu’il faudrait placer le minimum de l’AAH à 1 600 euros.
Selon eux, c’est indispensable qu’une telle hausse soit effective pour permettre aux personnes handicapées de mieux vivre chaque mois.
Enfin, le RSA pour une personne seule passera de 635,71 euros à 647,79 euros, soit une augmentation de 12,08 euros par mois. La mauvaise nouvelle concerne donc uniquement les retraités. Les bénéficiaires du RSA ou de l’AAH n’ont pas à s’inquiéter.
