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Voici une bonne nouvelle pour les contribuables ! Un nouveau barème de l’impôt sur le revenu entre en vigueur, rapporte MoneyVox. Cette réforme devrait apporter un peu de soulagement, avec une baisse des montants à payer l’an prochain.
Mais à quel point votre portefeuille en bénéficiera-t-il vraiment ? Dans les lignes qui suivent, découvrez combien vous paierez réellement à l’État avec ce nouveau dispositif fiscal.
Barème de l’impôt sur le revenu revalorisé
L’impôt sur le revenu est l’un des principaux prélèvements auxquels demeurent soumis les ménages français. Il s’applique sur l’ensemble des revenus des personnes physiques, qu’il s’agisse de salaires, de loyers perçus ou de revenus financiers. Son principe est simple : plus les revenus augmentent, plus la contribution fiscale l’est également.
Le calcul de l’impôt sur le revenu dépend d’un barème progressif, adaptant le taux d’imposition à différents niveaux de revenus. Et ce barème fait l’objet d’un ajustement annuel en fonction de l’inflation annuelle hors tabac.
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À la présentation du budget 2025 au Conseil des ministres, la revalorisation annoncée serait de 1,9 %. Ce pourcentage est l’influence des taux d’inflation annuelle des dernières estimations de l’Insee.
Concrètement, la revalorisation signifie que les seuils d’imposition augmentent légèrement. Résultat : les contribuables bénéficieront d’une légère baisse de leur impôt, à condition que leurs revenus restent stables en 2024. Cependant, selon MoneyVox, ce chiffre reste à confirmer, car le l’Insee ne dévoile l’évolution officielle que le 10 octobre.
Nouveau barème de l’impôt sur le revenu
Ce nouveau barème de l’impôt sur le revenu offre des perspectives plus favorables pour une grande partie des contribuables. Ce dispositif permet à certains de voir leur imposition diminuer, selon leur tranche de revenu.
Pour les revenus jusqu’à 11 509 euros par part fiscale, aucune imposition ne s’applique. Cette mesure allège évidemment la charge fiscale des ménages les plus modestes. Ensuite, pour les revenus compris entre 11 509 et 29 344 euros, le taux d’imposition passera à 11 %.
Les contribuables dont les revenus se situent entre 29 344 et 83 905 euros verront un taux d’imposition de 30 %. Pour les revenus plus élevés, allant de 83 905 à 180 471 euros, le taux grimpe à 41 %. Cette tranche représente une part importante des recettes fiscales pour l’État.
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Enfin, pour les gens qui gagnent plus de 180 471 euros, le taux d’imposition atteint 45 %. C’est la tranche la plus élevée, réservée aux revenus les plus importants.
Autres points à considérer
Lorsqu’il s’agit de l’impôt sur le revenu, il n’est tout simplement pas question de barème imposé. En effet, de nombreux éléments entrent en jeu dans le calcul du montant final à payer.
Tout d’abord, la situation familiale joue un rôle significatif. Les célibataires peuvent se retrouver avec une charge fiscale plus lourde par rapport à ceux ayant des enfants à charge.
En outre, les contribuables en activité profitent d’un abattement forfaitaire de 10 % sur leurs salaires, appliqué automatiquement. Cela entraîne une diminution du revenu net imposable. Sachez qu’un simulateur en ligne est à disposition vous permettant d’estimer votre impôt.
Quelques exemples concrets
Pour mieux comprendre l’impact du nouveau barème de l’impôt sur le revenu, analysons quelques cas expliqués par MoneyVox.
Prenons d’abord le cas d’une personne célibataire sans enfant, déclarant un revenu annuel de 24 000 euros. Pour 2024, elle a payé 774 euros d’impôt sur le revenu. Avec la revalorisation du barème pour 2025, elle pourrait réaliser une économie de 52 euros. Son impôt se trouve réduit ainsi à 722 euros.
L’exemple suivant est une personne ayant à charge deux enfants et un revenu annuel de 35 556 euros. Pour 2024, son impôt s’élève à 2 886 euros. Grâce à la revalorisation, elle ne paiera que 2 759 euros, ce qui représente une économie de 127 euros.
Cependant, sachez que cette réduction de l’impôt ne s’applique qu’aux contribuables dont les revenus restent stables en 2024. En revanche, si les revenus ont connu une augmentation, l’impôt à payer grimpe également.
Source : MoneyVox
