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Pour faire face à la hausse des prix, les retraités comptent sur la revalorisation des pensions. Les bénéficiaires de la pension complémentaire de l’Agirc-Arrco profitent d’abord de cette revalorisation, avant celle concernant la pension de base.
Mais, cette année, nous avons deux mauvaises nouvelles. La date de l’augmentation pour les pensions de l’Agirc-Arrco approche. Et la première mauvaise nouvelle avec. Elle précède une autre information qui met en colère les seniors. Et pour cause, le gouvernement souhaite faire des économies. Une idée est donc de pénaliser les retraités.
Retraites complémentaires : hausse des allocations Agirc-Arrco
En complément de leur pension de base, les anciens salariés du secteur privé perçoivent une retraite complémentaire gérée par l’Agirc-Arrco. Ils perçoivent cette pension au début de chaque mois. Elle représente un soutien financier précieux, particulièrement en période d’inflation.
Tout au long de leur carrière, les salariés cotisent à ce régime via un système de points, distinct du mécanisme des cotisations pour la pension de base. Notamment, certaines périodes non travaillées, comme le chômage, permettent également de cumuler des points.
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L’un des grands avantages de cette retraite complémentaire est son ajustement annuel en fonction de l’inflation. Un ajustement qui protège ainsi les anciens salariés contre les aléas économiques et préserve leur pouvoir d’achat.
Une revalorisation à la hauteur de l’année passée ?
En novembre dernier, les retraités bénéficiant de l’Agirc-Arrco profitaient d’une augmentation notable de 4,9 %. Telle était la conséquence d’un contexte économique exceptionnel. Rappelez-vous, l’inflation était proche des + 6 %. Cette revalorisation visait à compenser la baisse du pouvoir d’achat.
Cependant, en 2024, la conjoncture économique n’est plus la même. Depuis le début de l’année, l’inflation ralentit sa folle course. Elle se trouve enfin sous la barre des + 2 %. Cela laisse présager une hausse des pensions bien plus modeste, probablement proche de ce taux.
En outre, lors des précédentes négociations sociales, il avait été convenu que l’augmentation des pensions serait inférieure de 0,4 point au taux d’inflation. Selon les premières estimations, la revalorisation pourrait donc osciller entre 1,3 % et 1,6 %, bien loin de celle de l’an dernier.
Pour les retraités, cette nouvelle est décevante, car beaucoup espéraient une hausse similaire à celle de 2023.
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Une deuxième mauvaise nouvelle
Heureusement, les retraités du secteur privé ne bénéficieront pas d’une seule augmentation. En effet, les pensions de base verront également une revalorisation annuelle. Logiquement, cette revalorisation doit avoir lieu en janvier. Mais le gouvernement pourrait en décider autrement. Une des idées de Michel Barnier, le Premier ministre, est de décaler la date en juillet 2025.
C’est une très mauvaise nouvelle pour deux raisons. D’abord, cela recule de six mois une hausse des pensions pour les retraités. Ensuite, la revalorisation se base sur l’inflation des douze derniers mois. Or, puisque l’inflation continue de baisser, la hausse de juillet sera sans doute moins importante que la hausse de janvier.
C’est une double peine pour les retraités qui ne l’entendent pas de cette oreille. Ils refusent que le gouvernement les sacrifie à cause d’une mauvaise gestion des finances publiques. Malheureusement, si toutefois le Premier ministre opte pour cette solution, ils ne pourront que l’accepter.
