Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Chaque année, il y a bien une aide que les Français attendent avec impatience. Cette aide, c’est le chèque énergie. Ce dernier permet d’alléger les factures d’électricité et de gaz, entre autres. Or, avec l’augmentation des factures, c’est un chèque qui est évidemment le bienvenu.
Si son montant, malgré l’inflation, n’augmente pas, il reste malgré tout intéressant. En effet, au maximum, vous pouvez espérer toucher 277 euros. Mais en 2025, une mise en garde s’impose. Il existe effectivement un risque que certains ménages perdent ce soutien financier. Et tout ça, à cause de la taxe d’habitation. Vous ne voyez pas le rapport, mais ne vous en faites pas, nous allons tout vous expliquer.
Le chèque énergie : du changement pour 2025
Le chèque énergie permet d’aider les ménages à faibles revenus à faire face à leurs dépenses énergétiques. Actuellement, son attribution est automatique pour les bénéficiaires éligibles. Chaque année, ils n’ont qu’à attendre de le recevoir dans la boîte aux lettres.
Cependant, dès 2025, ce système pourrait subir des modifications majeures. Les autorités envisagent d’introduire un nouveau processus d’attribution. Or, ce dernier obligerait les bénéficiaires potentiels à fournir leur numéro de compteur (Point de Livraison, ou PDL) aux administrations compétentes.
À voir Chèque énergie : 43 départements vont bientôt recevoir l’aide, les dates et les concernés
Cette refonte vise à améliorer le ciblage des ménages éligibles, mais risque d’entraîner des complications pour de nombreux foyers, notamment ceux moins familiers avec les démarches administratives ou numériques. La crainte est que certains ménages passent à côté de cette aide essentielle si cette nouvelle mesure n’est pas bien comprise et communiquée.
Conséquences de la réforme du chèque énergie
Cette conséquence vient de la disparition de la taxe d’habitation. Autrefois, elle permettait de lister les foyers éligibles. Mais comme elle n’existe plus, cela complique les démarches.
Et bien qu’elle semble s’imposer, du moins, aux yeux des autorités, la réforme suscite malgré tout de vives critiques, notamment de la part d’associations de défense des consommateurs. Françoise Thiebault, coordinatrice énergie du CNAFAL (Conseil National des Associations Familiales Laïques), alerte sur les effets négatifs de cette réforme pour les foyers à faibles revenus.
En outre, avant 2025, nous notions déjà cette année des complications. En effet, cette année, seuls les ménages qui l’avaient reçu l’année précédente l’ont touché normalement, sans démarche. Autrement dit, certains foyers qui remplissent les conditions attendent encore. Ils doivent suivre des démarches pour réclamer le fameux chèque énergie.
Vers une nouvelle procédure pour 2025
Pour 2025, l’administration prévoit de se baser sur les numéros de PDL des compteurs électriques et de gaz pour identifier les bénéficiaires du chèque énergie, en les associant au revenu fiscal de référence. Cela signifie que les foyers devront déclarer leur numéro de PDL lors de la déclaration de revenus pour espérer recevoir cette aide.
Cependant, l’expérience montre que le recours à une démarche active de la part des bénéficiaires fait chuter le taux d’utilisation du chèque énergie. Le guichet mis en place pour les ménages « oubliés » du chèque énergie en 2024 a reçu très peu de demandes, ce qui laisse craindre que la nouvelle procédure puisse aggraver cette situation.
Il est essentiel de communiquer à ce sujet et d’accompagner les personnes éligibles. Sans quoi, de nombreux Français ne toucheront pas le chèque énergie. Alors même qu’ils remplissent les conditions. Et comme les factures risquent encore de s’alourdir, ce n’est pas le même de perdre un tel soutien.