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Posséder un véhicule est bien beau, mais se garer constitue une autre histoire. En effet, déjà que l’entretien d’une automobile ne se montre pas facile, d’autres frais s’y greffent. Parmi ceux qui font rechigner les conducteurs se trouve le droit de parking. Garer sa voiture devient un casse-tête, mais fait aussi mal au porte-monnaie.
Le stress de posséder un véhicule
Posséder un véhicule ne s’est pas chose facile de nos jours. En effet, trouver une place de stationnement peut générer une certaine anxiété. En plus, la payer devient aujourd’hui problématique. Se garer peut entraîner une colère noire au vu des tarifs réclamés aux automobilistes.
Il faut dire que les mesures à propos du stationnement de véhicules renferment quelques clauses révoltantes. Par exemple à Strasbourg, les présidents des chambres consulaires d’Alsace n’ont pas hésité à dire ce qu’ils en pensaient. Payer 8 euros après 2 heures de parking et 35 euros pour les suivantes est intolérable, se plaignent-ils.
Du côté de Marseille, la tension existe depuis 2023 où la municipalité a progressivement supprimé des places. En tout, 2 000 places de parking ont disparu. Comme solution à ce problème, les gens prennent le parti de garer leur véhicule dans un parking privé.
Nouveaux tarifs pour certains véhicules
À partir du 1er octobre, certains propriétaires de véhicules s’attendent au pire. En effet, ils doivent payer encore plus cher qu’ils ne le font déjà. Le mécontentement ainsi que le stress les guettent une fois de plus.
De nouvelles mesures s’appliquent désormais et elles s’adressent aux automobilistes habitants dans la capitale. Cependant, cette décision provient d’un vote auquel avaient participé les Parisiens et ils acceptent les conditions.
Une catégorie de propriétaires de certains véhicules vont devoir payer 225 euros pour stationner pendant 6 heures dans la capitale. Cependant, il est important de préciser que ce tarif s’applique uniquement aux visiteurs et non pas aux résidents.
À vrai dire, ces dispositions s’adressent principalement aux véhicules thermiques dépassant 1,6 tonne. À ceux-ci s’ajoutent les modèles électriques ou à basse émission pesant plus de 2 tonnes.
Deux tarifications différentes
Désormais, deux zones existent dans la capitale. D’abord, nous retrouvons les arrondissements centraux qui comprennent le 1ᵉʳ jusqu’au 11ᵉ arrondissement. Pour ces localités, l’heure de stationnement équivaut à 18 euros.
Ensuite, nous retrouvons le reste appelés arrondissements périphériques regroupant le 12ᵉ jusqu’au 20ᵉ arrondissement. Là, le prix baisse à 12 euros par heure. Si un véhicule y reste 6 heures, il lui faut s’acquitter de 150 euros.
Quand un véhicule stationne sur une aire qui ne lui revient pas à l’origine, il s’apparente à un visiteur. Alors, le tarif s’applique pour lui aussi. Ces mesures visent principalement les véhicules lourds.
Quels véhicules concernés ?
Vous vous inquiétez face à cette mauvaise nouvelle ? La seule façon de savoir revient à vérifier le certificat d’immatriculation de votre véhicule. Vous saurez à partir des informations de la « rubrique J » à quelle catégorie il appartient. Ensuite, pour la masse, rendez-vous à la « rubrique G ». De cette manière, vous pourrez vous préparer si vous devez payer plus.
Ces mesures, qui semblent démesurées, cachent pourtant une bonne intention. En fait, elles cherchent à décourager les véhicules polluants à circuler dans Paris. De cette manière, la qualité de l’air pourrait s’améliorer. Tout le monde cherche à réduire les impacts du réchauffement climatique et ces actions peuvent aider. Il s’agit donc plutôt d’une décision écologique.
