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Nous savons à quel point les employés des entreprises sont indispensables pour la bonne tenue de ces dernières. Pour autant, ils sont nombreux à toucher de petits salaires. Heureusement, une nouvelle prime devrait prochainement voir le jour.
Cette dernière a pour but d’améliorer le pouvoir d’achat des Français. Elle permet, également, d’intégrer au mieux les employés d’une entreprise en leur promettant une arrivée d’argent selon les performances. C’est une manière de redistribuer la richesse envers toutes les mains et tous les cerveaux indispensables au bon fonctionnement des sociétés.
Une nouvelle prime va voir le jour
Les choses vont changer pour les petites entreprises à partir de janvier 2025. Le premier jour de l’année, un nouveau dispositif verra le jour. Ce dernier vise à étendre l’accès à une prime qui ne concernait, jusqu’alors, que certains employés. Ce ne sera donc pas vraiment une nouvelle prime, mais l’évolution d’un système qui excluait des milliers de personnes.
Pour information, en France, les entreprises de plus de 50 salariés doivent mettre en place des systèmes d’épargne collective. Ces derniers permettent aux employés de percevoir une prime en lien avec les performances de l’entreprise.
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Ce mécanisme prend diverses formes comme la participation, l’intéressement ou encore le plan d’épargne salariale. Cependant, cette prime n’était accessible qu’aux employés des grandes entreprises, un point qui devrait bientôt évoluer. D’où le fait que les médias parlent d’une nouvelle prime.
Une évolution intéressante
En effet, dès 2025, les entreprises comptant entre 11 et 49 salariés devront également redistribuer une partie de leurs bénéfices à leurs collaborateurs, sous certaines conditions. Ce changement, introduit par la loi du 29 novembre 2023, sera expérimenté pendant cinq ans.
L’objectif est de démocratiser le partage de la valeur au sein des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). Cela devrait ainsi offrir une opportunité à un plus grand nombre de salariés de bénéficier de la réussite de leur entreprise. Ils attendent donc avec impatience le versement d’une nouvelle prime sur leurs ressources annuelles.
Pour être éligible à cette nouvelle prime, une entreprise doit avoir réalisé un bénéfice net fiscal équivalant à au moins 1 % de son chiffre d’affaires pendant les trois exercices précédents, soit de 2022 à 2024.
De plus, elle ne doit pas déjà être couverte par un accord d’intéressement ou de participation. Si elle remplit ces critères, l’entreprise aura l’obligation de partager ses bénéfices sous forme de prime de partage de la valeur, d’un accord d’intéressement, de participation, ou en abondant un plan d’épargne salariale.
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Une dernière bonne nouvelle
Pour les employés qui vont toucher cette nouvelle prime, c’est évidemment une bonne nouvelle. Mais comme ils n’y avaient pas encore droit, ils ignorent peut-être un autre avantage considérable qu’elle apporte.
En effet, et c’est une bonne nouvelle, la nouvelle prime profite d’une exonération de cotisations sociales et de contributions jusqu’à un montant de 3 000 euros. Autrement dit, les employés ne paieront pas d’impôts sur cette nouvelle prime.
Cela représente ainsi une avancée significative pour les salariés des petites structures. Ils pourront, de cette manière, participer activement à la réussite de leur société. Une réussite qui doit beaucoup à toutes les personnes qui y travaillent. Quoi de plus normal, donc, que de les récompenser.