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En plus de la pension de base, les anciens salariés du secteur privé touchent la retraite de l’Agirc-Arrco. Une fois par an, au mois de novembre, cette pension supplémentaire profite d’une revalorisation. Cette dernière dépend de l’inflation.
Mais après les récentes prises de parole du gouvernement, les seniors ne savent plus trop sur quel pied danser. Ils entendent parler d’un report des revalorisations, et d’un montant moindre à ce qu’ils espéraient. Où en sommes-nous donc aujourd’hui ? Quelles sont les dernières informations officielles ?
Retraites Agirc-Arrco : une revalorisation en 2024 ?
Cette récente annonce du gouvernement fait l’effet d’une bombe. Soucieux de faire des économies, l’État vient de décider de reporter la revalorisation automatique des pensions de base. Cette dernière, habituellement, a lieu le 1ᵉʳ janvier de chaque année. En fonction de l’inflation des douze derniers mois, elle évolue. En janvier 2024, les pensions de retraites de base augmentaient ainsi de 5,3 %.
Cette revalorisation concerne tout le monde, même les retraités de l’Agirc-Arrco. Ils l’attendent avec impatience chaque année. Toutefois, le gouvernement de Michel Barnier vient de prendre une décision lourde de conséquences. La revalorisation verra le jour en juillet, et non plus en janvier. Cette mesure permettrait à l’État de réaliser des économies d’environ 4 milliards d’euros.
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Le ministère du Travail justifie cette décision par une inflation plus faible que prévue, ce qui limiterait l’impact sur les finances des retraités. En conséquence, la revalorisation prévue sera de 1,8 %, au lieu des 2,3 à 2,4 % espérés par les syndicats.
Malgré cette annonce, Michel Barnier laisse entendre qu’il est ouvert à envisager d’autres options, face à l’opposition de certains partis politiques.
Pensions Agirc-Arrco : des ajustements mineurs
Pour les pensions complémentaires versées par l’Agirc-Arrco, qui concernent environ 13,5 millions de salariés du secteur privé, la revalorisation verra normalement le jour le 1ᵉʳ novembre 2024, sans modification du calendrier.
Toutefois, les retraités de l’Agirc-Arrco ne doivent pas s’attendre à une hausse aussi massive que l’année dernière. En novembre 2023, ils profitaient en effet d’une revalorisation de 4,9 %. Mais cette hausse spectaculaire était la conséquence d’une inflation qui l’était tout autant.
Cette année, du fait d’une inflation plus lente, l’estimation de la hausse tourne autour de 1,5 %. Rappelons, en outre, que les partenaires sociaux décidaient, l’année dernière, de limiter la hausse à 0,4 point en dessous de l’inflation.
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Quelles conséquences pour les retraités ?
Les annonces récentes témoignent d’une gestion plus stricte des revalorisations des pensions de retraite. Le report de six mois pour les pensions de base, accompagné d’une augmentation inférieure à celle espérée, laisse de nombreux retraités confrontés à une hausse jugée insuffisante face à l’augmentation du coût de la vie. Quant aux retraites Agirc-Arrco, bien que la date de revalorisation soit la même, les montants pourraient être bien en dessous des attentes.
Ces décisions s’inscrivent dans un contexte de redressement des finances publiques, mais elles soulèvent de nombreuses questions sur leur impact sur le pouvoir d’achat des retraités. Entre report et réduction des taux de revalorisation, l’année 2025 s’annonce particulièrement difficile pour les bénéficiaires de ces différents régimes.
Nous restons à l’affût de potentiels nouveaux changements. Nous en avons l’habitude, l’instabilité prime depuis des mois, du côté des retraités comme de tous les autres citoyens de ce pays.
