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L’année 2025 risque de ne pas sourire à des millions de retraités. Alors que beaucoup d’entre eux comptent sur leurs pensions pour mieux vivre, les nouvelles à venir semblent moins encourageantes.
Une simple rumeur ou une réalité inévitable ? Ce qui est sûr, c’est que la tranquillité des assurés est sur le point d’être secouée. Voici les détails concernant ce sujet qui suscite aujourd’hui de vifs débats.
Un projet pour l’année prochaine
Dès le début de l’année, les ministres chargés de l’Économie et du Budget avaient évoqué la nécessité d’économiser. Ainsi, pour 2025, le gouvernement présage de réaliser des économies se chiffrant à plusieurs dizaines de milliards d’euros. Dans cette optique, l’État prévoit par conséquent de limiter toutes dépenses.
Selon les informations du Maire info, deux de ces économies proviendraient de la réduction des dépenses publiques. Pour l’un tiers, il reposera sur de nouvelles recettes. Les principaux concernés ? Les grandes entreprises et les ménages aisés, qui devront s’acquitter de taxes plus élevées.
Mais ce ne sont pas seulement les plus riches qui se trouvent touchés. Les retraités, quel que soit leur niveau de revenus, feront également partie des cibles. Une mesure qui risque d’alourdir les finances des anciens salariés et de peser donc sur leur quotidien.
Une longue attente pour les retraités
L’année prochaine s’annonce difficile pour les retraités, qui vont devoir affronter une nouvelle réalité pesant sur leurs finances. Habituellement, la revalorisation des pensions de base intervient au début de l’année, au 1er janvier.
Cependant, le gouvernement a décidé de reporter ce réajustement de plusieurs mois. La hausse tant attendue des pensions n’aura pas lieu avant le mois de juillet. Un coup dur pour les assurés qui devraient patienter jusqu’à six mois de plus.
Malheureusement, pour beaucoup de retraités, chaque mois supplémentaire représente une nouvelle difficulté financière. Ce report représente, à cet effet, une véritable perte de pouvoir d’achat pour des milliers de ménages.
Pourquoi une telle décision ?
La réponse se trouve dans le plan d’économies du gouvernement pour 2025. En reportant la revalorisation des retraites, l’État espère économiser jusqu’à trois milliards d’euros. Mais comment ce report permet-il d’économiser autant ? Tout repose en fait sur l’indexation des pensions pour limiter les dépenses.
Pour rappel, la hausse des pensions se base sur la moyenne de l’inflation sur un an. Et ce chiffre est fixé deux mois avant la revalorisation. Si le réajustement avait lieu en janvier, le taux d’inflation d’octobre entrera en compte. En la décalant à juillet, c’est donc l’inflation de mai qui sert de référence.
Or, depuis plusieurs mois, l’inflation est en recul. Selon le ministère de l’Économie, elle pourrait même descendre à environ 1,8 % en juillet. Ce report profite donc à l’État, qui limitera ainsi l’ampleur de la hausse, et par conséquent, réduira les dépenses.
Des conséquences sur les retraités
Le report de la revalorisation n’est pas sans impact pour les retraités. En effet, cela entraîne une diminution du pouvoir d’achat pour un grand nombre de seniors. Bien qu’une revalorisation reste prévue, ils doivent s’attendre à une hausse modeste. Une déception de plus pour les assurés qui espéraient retrouver un peu d’air
Heureusement, tout n’est pas sombre dans ce tableau. Si les retraités du régime de base devront patienter, ceux affiliés à l’Agirc-Arrco peuvent quant à eux espérer. Leur revalorisation aura bien lieu comme prévu au 1er novembre. Il n’y a encore aucune annonce officielle sur le montant exact. Mais les prévisions tablent sur une hausse comprise entre 1,5 % et 1,9 %.