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Les prévisions pour 2025 démontrent une nouvelle dynamique salariale. Selon Ouest France, les employés du secteur privé pourraient s’attendre à une hausse de 1,5 % à 3,6 % de leurs salaires. Toutefois, ce changement ne sera pas homogène et affichera des écarts importants d’un secteur à l’autre.
Certaines professions bénéficieront d’une meilleure valorisation, tandis que d’autres risquent de rester à la traîne. Explorons ensemble ces perspectives pour identifier les grands gagnants de 2025.
L’industrie, un secteur en plein essor
L’industrie semble bien placée pour offrir des hausses significatives. Confrontées à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, les entreprises de ce secteur cherchent à se rendre plus attractives. Cela passe de façon inévitable par une revalorisation des salaires.
En 2025, les prévisions annoncent des ajustements allant jusqu’à 3,5 %, que ce soit pour les postes de production ou pour les fonctions administratives.
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Pourquoi cette hausse ? L’explication est simple : attirer de nouveaux talents et fidéliser les employés en poste. Cette demande de personnel concerne tous les degrés de compétences. Les employeurs n’hésitent alors plus à ajuster leurs grilles salariales pour éviter la fuite des compétences. La dynamique est donc favorable pour les techniciens, ingénieurs et autres experts du secteur.
La Tech en quête des meilleurs talents
Sans surprise, le secteur de la technologie continue de dominer le marché de l’emploi. Les entreprises, notamment dans les domaines de l’IA et de la cybersécurité, se battent pour attirer les meilleurs talents.
Selon Ouest France, les profils experts pourraient voir leurs salaires augmenter de 4 % en interne. Cela pourrait même dépasser les 10 % en cas de changement d’entreprise. Les ingénieurs en cloud ou les spécialistes en cybersécurité sont notamment les plus recherchés.
Le cas des salaires dans les TPE et PME
Les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME) se montrent également prêtes à augmenter les salaires pour rester compétitives. Bien qu’elles disposent de moins de moyens que les grands groupes, elles mettent sur la souplesse et une approche plus directe de la négociation salariale.
D’après l’étude citée par Ouest France , les augmentations dans ces structures pourraient être supérieures à la moyenne nationale. Notamment pour compenser l’absence d’avantages annexes tels que les primes ou les bonus.
En effet, dans une TPE, le dialogue entre salarié et employeur est plus fluide. Puis, la reconnaissance des compétences se traduit souvent par des hausses salariales rapides. Les employés de ces structures peuvent espérer une augmentation entre 3 % et 4 % , en fonction de leur ancienneté et de la performance de l’entreprise.
Les salaires et compétences RSE
Autre domaine en pleine mutation : la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Avec les obligations légales croissantes, la demande pour des experts en RSE s’intensifie.
Les entreprises ont besoin des responsables capables de piloter leurs stratégies environnementales, sociales et éthiques. En 2025, ces profils pourraient profiter de hausses supérieures à la moyenne, malgré leur faible ancienneté.
Les responsables, chefs de projet ou coordinateurs RSE, souvent encore peu nombreux sur le marché, peuvent espérer des hausses de salaire d’au moins 3 %. En parallèle, leur rôle stratégique au sein de l’entreprise ne cesse de se renforcer. Ce qui rend ces postes d’autant plus attrayants pour les jeunes diplômés et ceux en quête de reconversion professionnelle.
Source : Ouest France
