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Malus écologique : une très mauvaise surprise à prévoir pour les conducteurs ?

Certains conducteurs pourraient bientôt perdre beaucoup d'argent, suite à une décision de Michel Barnier, le nouveau Premier ministre.

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Le nouveau gouvernement vient tout juste de s’installer, que les futures réformes et propositions de loi font déjà parler. Et, aujourd’hui, ce sont certains conducteurs qui sont la cible du Premier ministre, Michel Barnier.

Ce dernier, en arrivant à Matignon, constate que la situation économique de la France est catastrophique. Bien plus encore que ce que nous disaient Emmanuel Macron et Bruno Le Maire. Il faut donc chercher de l’argent. Et, plutôt que de revoir les cadeaux fiscaux faits aux entreprises, le gouvernement opte pour des coupes budgétaires massives dans les services publics. En outre, une mesure concerne également les conducteurs.

Les conducteurs vont passer à la caisse

Parmi les mesures que Michel Barnier veut mettre en place pour renflouer les caisses, nous trouvons un renforcement du malus écologique. Ce dernier existe depuis 2008. Son but est de réduire les émissions de CO2 en pénalisant les véhicules les plus polluants ou les plus lourds.

Autrement dit, les conducteurs peuvent acheter des voitures qui polluent. Mais en échange, elles doivent faire rentrer de l’argent dans les caisses. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les conducteurs doivent payer un malus dès que leur voiture émet plus de 118 g de CO2. Le prix du malus commence à 50 euros.

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Mais ce prix augmente de manière exponentielle selon la voiture que vous conduisez. Il peut atteindre 60 000 euros. Deux choses à retenir. D’ici 2027, le seuil pourrait baisser et passer de 118 g à 99 g de CO2 par kilomètre. Deuxièmement, les conducteurs pourraient subir une hausse du plafond du montant de 30 000 euros.

Une hausse pour de nombreux conducteurs

Cette hausse ne concernerait pas uniquement les véhicules haut de gamme. En effet, de nombreux SUV thermiques de moyenne gamme, comme le Volkswagen T-Cross, le DS3 Crossback ou la Peugeot 2008, pourraient également être impactés.

Des modèles plus compacts, comme la Fiat 500 Multijet ou la Dacia Lodgy, seraient aussi touchés par cette taxe, de même que les SUV hybrides, à l’instar du Renault Captur. Autrement dit, ce ne sont pas uniquement les conducteurs les plus riches qui devront payer plus.

Énormément de conducteurs de la classe moyenne, qui empruntent pour acheter une voiture, devront passer à la caisse. Si cette mesure voit le jour, nous imaginons que le gouvernement espère y gagner beaucoup. Mais est-ce le cas ? S’attaquer au porte-monnaie des conducteurs, est-ce une démarche lucrative ?

Des effets économiques pas si intéressants ?

Le gouvernement espère récolter environ 300 millions d’euros grâce à ce renforcement du malus écologique. Toutefois, cette mesure pourrait peser sur les classes moyennes et affecter l’industrie automobile européenne, déjà sous pression en raison de l’éventuelle interdiction des moteurs thermiques d’ici 2035.

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L’impact financier sur les constructeurs français et européens pourrait s’avérer plus significatif que les recettes que le gouvernement attend. Il ne s’agit pas de dire qu’il ne faut pas pénaliser les conducteurs qui polluent. Mais peut-être faudrait-il débloquer des fonds plus rapidement pour limiter au maximum les voitures thermiques et polluantes.

En attendant, une chose est sûre, cette mesure ne permettra que très sensiblement d’éponger la dette. Les conducteurs peuvent donc espérer que le gouvernement décide de faire machine arrière.

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