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Un nouveau coup de frein se prépare pour les conducteurs. Dès janvier 2025, des centaines de milliers d’automobilistes devront repenser leurs trajets. Pire encore, certains risquent de se séparer de leur fidèle bolide.
Pourquoi ? Parce que certaines voitures, considérées comme trop polluantes, ne seront plus les bienvenues dans certaines zones. Près de 560 000 véhicules seront touchés.
Pourquoi ces mesures pour les conducteurs ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En France, 50 000 décès annuels sont directement liés à la pollution de l’air. Une bonne partie de cette pollution provient notamment des gaz d’échappement des voitures et des camions. En plus de ce coût humain tragique, la pollution pèse aussi lourdement sur le système de santé et l’environnement.
Pour tenter de réduire cet impact, la loi a fixé des échéances strictes pour limiter la circulation des véhicules polluants dans les grandes agglomérations.
À voir Cette infraction peu connue des conducteurs peut coûter une lourde amende
Les conducteurs des zones urbaines, en particulier ceux qui roulent avec des voitures anciennes, sont les premiers touchés. La mise en place de zones à faibles émissions (ZFE) vise à pousser ces automobilistes à adopter des alternatives moins polluantes, comme l’électrique.
Mais le changement ne se fait pas sans difficulté, et beaucoup de conducteurs redoutent cette transition forcée.
Un coup dur pour les conducteurs
Vous adorez votre voiture, une essence d’avant 2006 ou un diesel d’avant 2011 ? Malheureusement, cette relation pourrait toucher à sa fin. À compter du 1er janvier 2025, les véhicules à la vignette Crit’Air 3 ne pourront plus circuler dans certaines zones spécifiques.
Si vous pensiez pouvoir échapper à ces restrictions, détrompez-vous. Elles s’inscrivent dans un plan plus large pour améliorer la qualité de l’air et réduire la pollution liée aux véhicules thermiques.
L’enjeu est de taille ! Il y aura moins de particules fines dans l’air, donc une meilleure santé pour tous. En revanche, un gros sacrifice s’impose aux conducteurs. Ceux qui possèdent des véhicules Crit’Air 3 devront se préparer à changer de voiture, à opter pour les transports en commun ou à trouver des solutions alternatives comme le covoiturage.
560 000 véhicules concernés
Si vous résidez ou travaillez dans la zone délimitée par l’A86 autour de Paris, il est fort probable que vous soyez concerné.
« C’est la loi Climat et Résilience qui a défini l’échéance du 1ᵉʳ janvier 2025 et elle s’impose à la Métropole du Grand Paris qui doit la mettre en place puisque l’agglomération est toujours en dépassement régulier des seuils réglementaires de qualité de l’air. », explique le ministère de la Transition écologique auprès du Parisien.
Ainsi, à partir de janvier 2025, ces 560 000 véhicules Crit’Air 3 ne pourront plus franchir cette barrière invisible sans risquer une amende salée de 68 euros. Les autorités locales, malgré les retards de mise en place, sont déterminées à respecter cette nouvelle échéance.
Mais cette mesure ne touche pas que les conducteurs de la région parisienne. Elle fait partie d’un effort national, et d’autres villes suivront cette dynamique en créant leurs propres ZFE.
« À l’échelle de l’Île-de-France, l’étape 3 toucherait presque 1,8 million de véhicules, soit 27 % du parc. »
Pour les conducteurs, la question est simple : comment allez-vous vous adapter ? Est-il temps de dire adieu à votre voiture, d’investir dans un modèle plus récent ou de repenser complètement vos habitudes de déplacement ? L’objectif serait en fait de faire disparaître ces véhicules thermiques d’ici 2030.