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L’examen du Code de la route est stressant pour les futurs conducteurs. Ils doivent connaître énormément de règles et répondre à 40 questions en faisant moins de 5 fautes. Sinon, ils doivent le repasser jusqu’à le valider.
C’est un des premiers examens importants dans la vie d’un Français. Ils sont nombreux à le passer alors qu’ils sont encore jeunes, entre 16 et 18 ans. Si certaines questions sont évidentes, d’autres sont bien plus difficiles. À ce sujet, l’une d’entre elles souffre d’un taux d’erreur très important. Pour ne pas vous faire avoir, nous vous aidons.
Les conducteurs face à une question difficile
Une question de l’examen du Code de la route semble poser de réelles difficultés aux candidats, avec un taux d’échec impressionnant de 87,2 %. Les conducteurs actuels se disent sans doute qu’ils connaissent la réponse. Après tout, ils ont l’expérience de la conduite. Mais est-ce réellement le cas ?
L’examen du Code de la route comporte 40 questions, et pour le réussir, il faut obtenir au moins 35 réponses justes. Cela ne laisse que peu de place à l’erreur, d’autant plus que certaines questions se révèlent particulièrement piégeuses.
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Une en particulier se distingue par son taux exceptionnellement élevé de mauvaises réponses. Ce chiffre nous vient d’En Voiture Simone, la première auto-école en ligne agréée en France. La question en cause ne porte pas directement sur la conduite, ce qui pourrait expliquer pourquoi tant de candidats échouent.
Les conducteurs savent-ils répondre ?
Avant toute chose, sachez que cette question est relativement nouvelle. Si vous avez votre permis depuis dix ans ou plus, vous avez passé l’examen du Code sans avoir à y répondre. Et pour cause, elle fait référence à une réglementation qui date de 2017. Nous parlons de la vignette Crit’Air. Les conducteurs connaissent ces vignettes. Pour autant, cela ne signifie pas qu’ils connaissent la réponse à la question.
Voici la fameuse question à laquelle tant de candidats échouent : La catégorie Crit’Air de ma voiture dépend :
A. de son numéro d’immatriculation
B. de sa date de mise en circulation
C. de sa motorisation
D. de ses rejets de CO₂
Il y a évidemment un piège, vous vous en doutez. En effet, il n’y a pas une seule, mais deux bonnes réponses. La B et la C. La catégorie Crit’Air d’un véhicule dépend exclusivement de sa date de mise en circulation et de sa motorisation (qu’il s’agisse d’un véhicule essence, diesel, électrique, etc.). Fait surprenant pour beaucoup, les rejets de dioxyde de carbone (CO₂) n’entrent pas en compte. Nous savons que de nombreux conducteurs viennent de l’apprendre.
Une confusion fréquente
La quantité de CO₂ émise par un véhicule est liée à sa consommation de carburant. Plus un véhicule consomme, plus il émet de dioxyde de carbone. Un projet gouvernemental avait envisagé de prendre en compte un seuil d’émissions de CO₂ pour l’attribution des vignettes Crit’Air, mais il n’a jamais été mis en œuvre. Ainsi, cette question reste d’actualité et continue d’induire en erreur un grand nombre de candidats lors de l’examen.
Cela nous rappelle que les conducteurs actuels doivent, eux aussi, réviser le Code de la route. En effet, ce n’est pas parce qu’ils conduisent qu’ils connaissent les nouvelles règles. Pour assurer la sécurité de tous sur la route, il est essentiel de se tenir au courant.