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Nous savons qu’une voiture coûte cher. En plus de son prix d’achat, il faut payer l’essence pour les déplacements. Et ce n’est pas tout. Les assurances automobilistes, elles aussi, représentent un vrai budget chaque année.
Et malheureusement, nous avons une mauvaise nouvelle. En effet, le cabinet Fact & Figures anticipe une augmentation significative pour 2025, et plusieurs facteurs expliquent cette tendance. Ce n’est pas surprenant que le prix évolue. Chaque année, cela se produit. En revanche, les automobilistes espéraient une hausse relative.
Une hausse en 2025 pour les assurances automobiles ?
Selon le cabinet de conseil Fact & Figures, les tarifs de l’assurance automobile pourraient connaître une hausse « exceptionnelle » l’année prochaine. En effet, ils avancent une évolution entre 4 à 6 % en moyenne.
Cette inflation est principalement la conséquence d’une augmentation du coût des pièces détachées neuves. En effet, durant le premier semestre 2024, ces coûts grimpaient de 5,9 %, après une augmentation de 8,9 % en 2023. Par exemple, le prix d’un rétroviseur pour véhicule électrique est plus fort de 28,6 % en moyenne.
Malheureusement, ce n’est pas la seule raison qui explique une hausse aussi significative. Rappelez-vous que les assurances automobiles suivent l’inflation, mais également l’évolution des accidents sur la route.
L’impact de l’accidentologie en hausse
Outre le coût des pièces détachées, l’augmentation des accidents sur les routes françaises contribue également à la hausse des primes. Après plusieurs années de baisse progressive, les chiffres de l’accidentologie montrent une dégradation en 2024. À la fin août, les accidents corporels augmentaient de 2 % sur un an, les personnes gravement blessées de 1,1 %, et le nombre de décès de 4,4 %.
Ces sinistres, que les assureurs doivent couvrir, entraînent une hausse des primes pour compenser ces indemnisations. Il n’est donc pas surprenant que les assurances automobiles augmentent leurs mensualités.
Selon Fact & Figures, les morts parmi les piétons, cyclistes et usagers de véhicules de « mobilité douce » (trottinettes), ont augmenté de 10 %. Ce groupe représente désormais près d’un quart des décès sur les routes.
Justification des hausses
Adrien Couret, directeur général d’Aéma (groupe qui inclut la Macif), tente de justifier ces hausses dans une interview à l’AFP, affirmant que ces augmentations ne sont pas destinées à accroître les profits des assureurs. Ils doivent simplement suivre l’augmentation du coût des sinistres. Et, bien évidemment, vous vous en doutez, le but d’une assurance automobile n’est pas de perdre de l’argent.
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Il est souvent plus facile pour les assureurs d’augmenter les prix que de les réduire, mais il est possible de demander une révision de la prime si le risque diminue. Par exemple, si votre situation change, vous pouvez envoyer une demande écrite à votre compagnie d’assurance pour négocier une réduction de vos mensualités. En outre, nous vous conseillons de renégocier régulièrement vos tarifs. Après tout, des évolutions dans votre dossier peuvent légitimer des mensualités plus basses.
En cas d’augmentation, votre contrat d’assurance automobile doit comporter une clause de révision des cotisations. Avant de contester une hausse, il est essentiel de demander à votre assureur une justification des raisons de cette augmentation.
Nous rappelons, enfin, qu’il est indispensable d’avoir une assurance automobile. Et ce, même si votre voiture ne sort que très rarement de votre garage.
