Vous êtes ici :   Accueil   >   À la une   >   La gendarmerie lance une alerte urgente sur cette arnaque qui touche de plus en plus de salariés

La gendarmerie lance une alerte urgente sur cette arnaque qui touche de plus en plus de salariés

Les salariés se retrouvent en danger face à une arnaque. La gendarmerie lance une alerte urgente pour ne pas faire plus de victimes.

Montrer le sommaire Cacher le sommaire

La gendarmerie se doit de protéger les citoyens et d’avertir du danger qui rôde. En ce moment, une arnaque sévit et elle s’en prend aux salariés des entreprises. Tout le monde peut alors constituer une potentielle victime. Voilà pourquoi, ces membres des forces de l’ordre tiennent à communiquer à propos du mode opératoire dans cette escroquerie.

La gendarmerie sur le qui-vive

Face à la recrudescence de certains actes d’escroquerie, la gendarmerie ne peut pas rester les bras croisés. En effet, le même scénario tend à se répéter trop de fois qu’elle a décidé d’intervenir.

Le scénario en question se rapporte à l’incompréhension de certains salariés de leur état de compte en banque. Toute peine mérite salaire et quand vient la fin du mois, ils ne voient aucun virement sur leur compte.

Bien entendu, les travailleurs en question viennent auprès de leur banque pour faire une réclamation. Sur place, le mystère reste entier. La banque confirme qu’elle n’a reçu aucun ordre de virement.

À voir La gendarmerie alerte sur cette arnaque redoutable au vol de salaire qui fait rage et inquiète

L’employé se tourne alors vers son employeur et là, surprise, ils ont bien effectué un virement. Quand la gendarmerie approfondit la question, elle se rend compte que quelque chose cloche.

La gendarmerie a compris le stratagème

Les forces de l’ordre comprennent que quelque chose ne colle pas puisque les deux parties se montrent de bonne foi. La banque a vérifié si elle n’a pas répertorié des erreurs d’écriture. De leur côté l’employeur a aussi effectué des contrôles à leur niveau par rapport au virement.

À ce stade de l’enquête, la gendarmerie se rend compte qu’il existe un point commun entre toutes les affaires. Chaque organe payeur a reçu comme instruction de virer le salaire de l’employé en question sur un nouveau compte bancaire. Ils ont tout simplement répondu à la requête de leur employé.

Derrière toute cette histoire, il se trame évidemment tout un micmac que la gendarmerie cherchera à démanteler.

La gendarmerie lance l’alerte

Il n’existe aucun litige entre l’employé et l’employeur et il a effectué un virement de salaire auprès de la banque. La gendarmerie en déduit donc que l’énigme se trouve ailleurs. Il ne peut s’agir que d’une personne ou d’une organisation en dehors des entités concernées.

À voir La gendarmerie alerte sur cette nouvelle arnaque qui fait de terribles dégâts en France

Quand les enquêteurs posent la question à l’employé sur le nouveau compte, les choses s’éclaircissent. Ils n’ont jamais demandé une telle chose et leur compte bancaire est toujours le même. Cette fois, le scénario se précise autour du fait que quelqu’un a volé leur salaire.

Ce type d’arnaque frappe principalement le Sud de la France. La publication Facebook de la gendarmerie du Gard en atteste. Malheureusement, il ne s’agit pas de cas isolés puisque la Gendarmerie du Rhône prévient aussi de cette escroquerie. D’ailleurs, elle tend à s’étendre.

Comment les arnaqueurs s’y prennent ?

Dans ses investigations, la gendarmerie a réussi à dessiner le mode opératoire des escrocs. D’ailleurs, le procédé ne se montre pas des plus compliqués à réaliser.

Le voleur contacte l’employeur et se fait passer pour l’employé en s’emparant de son identité. Il informe le service responsable d’un changement de coordonnées bancaires. Il donne toutes les informations concernant l’ancien compte sans commettre d’erreurs. Voilà qui endort la méfiance de l’employeur qui s’exécute dans le changement de compte.

Le nouveau compte se trouve généralement à l’étranger. La gendarmerie a aussi remarqué que les victimes de cette arnaque travaillent toutes à distance. Les interactions se passent souvent en ligne, voilà pourquoi cela n’a pas éveillé les soupçons de l’employeur.

Vous aimez ? Partagez !