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Cela ne vous échappe pas, le prix de l’huile d’olive ne cesse d’augmenter depuis des années. Produit phare de nos cuisines, l’huile d’olive ressemble de plus en plus à un produit luxueux. Mais son goût et ses bienfaits réussissent à vous convaincre malgré la hausse de son prix.
Non seulement, cette augmentation n’est pas la bienvenue pour votre compte en banque. Elle est également à l’origine de pratiques commerciales trompeuses. En effet, des marques décident de contourner certaines difficultés du marché. Résultat des courses, c’est le consommateur qui est la victime. Nos confrères de RTL nous alertent à ce sujet.
Une hausse fulgurante des prix
Le coût mondial de l’huile d’olive, utilisé comme indicateur de référence par les industriels pour l’embouteillage, connaît une véritable flambée. En 2020, il s’élevait à environ 2 700 euros la tonne. Aujourd’hui, en 2024, ce même prix dépasse les 10 000 euros la tonne, soit une multiplication par quatre en l’espace de quatre ans.
L’origine principale de cette augmentation est la sécheresse qui sévit en Espagne, principal producteur mondial d’huile d’olive. Cette situation entraîne évidemment une réduction drastique de l’offre, alors que la demande des consommateurs ne change pas. Or, quand la demande est supérieure à l’offre, alors les prix s’envolent.
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En magasin, cet impact est bien visible. Prenons l’exemple de la marque Puget, qui a vu le prix de sa bouteille doubler en trois ans. Aujourd’hui, la bouteille d’huile d’olive coûte 14 euros. Idem pour Primadonna, la marque que propose Lidl. Il y a quelques petites années, cette huile coûtait moins de 7 euros. Aujourd’hui, il faut en débourser 10.
Cette inflation rapide met en lumière une situation délicate pour les consommateurs, tout en permettant à certaines marques de tirer profit de l’apparence de leurs produits.
Tromperie sur l’huile d’olive
Face à cette hausse, certaines marques trouvent des moyens pour attirer les clients avec des prix plus bas, mais parfois au détriment de la transparence. D’après les journalistes de RTL, il existe désormais des bouteilles qui, bien que leur teinte verte rappelle celle de l’huile d’olive, contiennent en réalité un mélange de 80 % d’huile de tournesol et seulement 20 % d’huile d’olive.
Pour respecter la loi, les marques le mentionnent sur l’étiquette. Cependant, elles prennent soin de faire apparaître en gros la mention « olive ». Elles espèrent, de cette manière, tromper les consommateurs. En faisant leurs courses, ils achètent cette huile en pensant qu’il s’agit d’une huile d’olive bon marché.
Des pratiques légales
Ces pratiques sont conformes à la législation. Autrement dit, les marques ne sont pas dans l’illégalité. Cependant, ces procédés posent la question de l’éthique. Les marques s’assurent que leurs emballages respectent les normes en vigueur, validées par leurs services juridiques, mais est-ce moralement acceptable de jouer ainsi avec la perception des consommateurs ?
Après tout, les fabricants espèrent tromper les clients peu regardants. C’est pourquoi nous invitons les consommateurs à faire attention. Au moment de choisir leur huile d’olive, ils doivent prendre soin de regarder l’étiquette et la composition.
Attention aux bonnes affaires que vous pensez faire. Notez bien que l’huile d’olive coûte un certain prix. Si vous voyez des offres très généreuses, alors elles peuvent vous réserver des mauvaises surprises.
Source : RTL