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Dans un contexte économique incertain, les Français scrutent leurs économies avec grande attention. Mais les détenteurs du Livret A, du LEP ou du LDDS se retrouvent face à une situation paradoxale.
Selon les données de MoneyVox, ces placements sûrs battent de nouveaux records d’encours. Pourtant, une mauvaise nouvelle s’annonce. En effet, face à une inflation toujours pressante, ces livrets suscitent désormais des inquiétudes grandissantes. Détails !
Le Livret A, le préféré parmi ces placements
Malgré un coût de la vie en constante évolution, les Français continuent d’alimenter leurs comptes d’épargne. En août, ils ont déposé environ 1,99 milliard d’euros sur le livret A et le LDDS. Ce montant reste bien supérieur aux retraits effectués.
Le Livret A, en particulier, conserve sa place de leader parmi les livrets réglementés. Et les chiffres de la Caisse des Dépôts ou CDC le confirment. Son encours total a atteint un niveau record de 428,5 milliards en août.
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Depuis le début de l’année, les épargnants ont versé 13,21 milliards d’euros sur ce placement. C’est un niveau inédit pour ce type de placement.
De son côté, le LDDS (Livret de développement durable et solidaire) a enregistré une collecte de 155,6 milliards d’euros. Même dynamique pour le LEP (Livret d’épargne populaire), ce placement réservé aux ménages modestes. Il a progressé de 390 millions d’euros en août pour atteindre un encours total de 77,3 milliards d’euros.
Vers d’autres produits à capital ?
Longtemps considéré comme le placement favori des Français, le Livret A attire par sa stabilité, sa sécurité et sa fiscalité avantageuse. Le LEP et le LDDS, avec leurs fonds garantis, ne sont pas en reste. Toutefois, malgré cet engouement historique, les encours de ces livrets n’atteignent plus les sommets de l’an dernier, révèle MoneyVox.
Les chiffres laissent en fait entrevoir un début de désaffection pour ces produits d’épargne traditionnels. Les épargnants sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des produits rémunérateurs pour faire fructifier leur capital.
Parmi les alternatives au Livret A, au LEP et au LDDS, les fonds euros de l’assurance-vie se distinguent. Alliant sécurité et potentiel de rendement, ils offrent une garantie en capital. En plus, les gains se trouvent soumis à des prélèvements sociaux moins élevés que sur d’autres placements.
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En parallèle, les CAT (Comptes à terme) regagnent en intérêt. Ce placement à durée fixe propose souvent des taux supérieurs à ceux des livrets. C’est de cette manière qu’ils attirent les épargnants en quête de meilleures performances.
Un taux déplaisant du Livret A
Le Livret A, le LEP et le LDDS connaissent une perte d’attrait qui s’explique par des taux devenus peu compétitifs. Ces livrets peinent désormais à rivaliser avec d’autres produits d’épargne offrant des rendements plus intéressants.
Rappelons aussi que le gouvernement a pris la décision de geler le taux du Livret A à 3 % jusqu’en janvier 2025. Cette mesure avait provoqué la colère des épargnants qui voyaient leur épargne perdre de sa valeur face à une inflation galopante.
Le LDDS, calqué sur le Livret A, subit la même stagnation de son taux. Quant au LEP, son niveau a chuté d’un point pour s’établir à 4 %, contre 5 % auparavant.
Ces baisses de rendement érodent le pouvoir d’achat des épargnants. Ce qui pousse certains à diversifier leurs placements pour éviter que leur épargne ne stagne sur des comptes peu rémunérateurs.
Source : MoneyVox
