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Un parcours professionnel peut comporter un ou des arrêts maladie. Déjà que cela constitue une épreuve, il faut aussi passer par la case « informer son employeur ». Les éléments que vous lui présenterez doivent se montrer clairs, concis, mais aussi complets. N’oubliez surtout pas d’évoquer un point en particulier.
Les procédures pour un arrêt maladie
Quand un employé se trouve confronté à une maladie de longue durée, il doit se mettre en arrêt maladie. Cela signifie que pour un temps déterminé, il devra arrêter de travailler. Cette absence prolongée peut perturber le bon fonctionnement d’une organisation.
Aussi, il est dans l’obligation d’en informer son employeur le plus tôt possible. Cela, afin que les bonnes dispositions puissent être prises dans les meilleurs délais. Cependant, il s’agit d’une information délicate. Une bonne stratégie s’impose donc pour l’annoncer.
La procédure demande à ce que l’employé qui va se mettre en arrêt informe son employeur dans les 48 heures. Pour cela, il dispose d’un délai légal pour faire part de la nouvelle.
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Comment annoncer un arrêt maladie ?
Un employé qui sait qu’il va être en arrêt maladie a l’obligation légale de le dire à son patron. La manière de le faire peut utiliser n’importe quel canal. L’information d’un arrêt maladie peut se transmettre par email, appel téléphonique ou SMS.
Cependant, il convient toujours d’échanger en face à face. En effet, cette discussion témoigne de plus de respect et met en avant le côté humain. Vous faites partie des ressources humaines de votre organisation et les gens se parlent entre eux.
Par contre, choisissez le bon moment pour partager la nouvelle. Elle demande une réorganisation et l’absence peut devenir un bouleversement pour toute la société. Un arrêt maladie suppose des passations de service et des remplacements. Faites les choses en bien et misez sur la transparence.
Que dire sur son arrêt maladie ?
Un employé doit expliquer pourquoi le médecin a décidé d’un arrêt maladie. Il doit évoquer les grandes lignes de sa maladie sans pour autant entrer dans les détails. Les données telles que le temps que prendrait l’arrêt doivent apparaître clairement. D’ailleurs, ces informations figurent sur le certificat médical provenant de votre médecin traitant.
Vous devez également toucher un mot sur la nature de votre maladie. Votre employeur saura ainsi s’il s’agit d’un arrêt maladie dit « exonérant » qui nécessite un traitement pour maladies chroniques.
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Dans le cas d’arrêt maladie comme des pathologies comme Parkinson ou Alzheimer, un employeur sait alors à quoi s’attendre. L’employé part pour une longue période et l’employeur doit en effet s’organiser en conséquence.
En ce qui concerne les maladies « non exonérant », le traitement dure longtemps, mais l’employé peut néanmoins retravailler. Généralement, les traitements prennent plus de 6 mois, puis le salarié revient rétabli.
L’employé a, en outre, droit à un remboursement complet dans la limite des plafonnements de son assurance.
Et les conditions ?
Lors d’un arrêt maladie, la durée de cessation de travail équivaut à 3 ans maximum. Pendant ce temps, l’employé pourra continuer à percevoir ses indemnités journalières sous certaines conditions.
En revanche, si l’employé ne peut pas reprendre le travail au bout de ce délai, les choses changent. Dans ce cas, il devra s’orienter vers les procédures à suivre en cas d’invalidité.
Quelle que soit la durée de l’arrêt maladie, il convient que l’employé garde le contact avec son employeur. Cela permet de maintenir une ambiance cordiale et de connaître l’évolution de son état et d’aviser en conséquence.