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La perspective d’une augmentation des impôts inquiète l’ensemble des contribuables, notamment après les récentes déclarations du Premier ministre, Michel Barnier. Sitôt nommé, il indiquait déjà devoir (et non vouloir) augmenter les impôts pour équilibrer les balances.
Après sept ans de cadeaux fiscaux aux grandes entreprises, la France sous Emmanuel Macron traverse une crise économique sans précédent. C’est en arrivant à l’Élysée que le Premier ministre prend conscience de cette situation catastrophique. Dès lors, pour lui, il ne fait aucun doute que les impôts devront augmenter. Mais pour qui ?
Une augmentation des impôts pour tous ?
Les premières informations qui fuitent dans la presse partagent les inquiétudes du nouveau Premier ministre. Il s’inquiète quant à l’économie de la France, après des années d’une mauvaise gestion, malgré les critiques et les mises en garde.
Finalement, Michel Barnier finit par clarifier sa décision. Il y aura bien des augmentations d’impôts, mais pas pour tout le monde. Le Premier ministre souhaite viser les ménages les plus fortunés. Ces derniers perdront donc, en toute logique, en pouvoir d’achat.
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Mais pour le Premier ministre, combler le déficit budgétaire est une priorité. Il faut donc récupérer des milliards d’euros. Cependant, il semble impossible de prélever plus d’argent aux ménages les plus modestes, eux qui vivent déjà extrêmement difficilement la période de crise.
La cible potentielle de Michel Barnier
Lors de son intervention sur France 2 ce dimanche 22 septembre, Michel Barnier nous annonçait donc une augmentation à venir pour les impôts des plus riches. Cependant, ce jour-là, il ne précise pas le montant à partir duquel un Français est riche.
D’après les données de l’Insee et l’observatoire des inégalités, 30 % des ménages français sont considérés comme modestes, tandis que 20 % appartiennent à la catégorie des plus riches. Cela laisse environ 50 % des foyers dans la classe moyenne.
En France, aujourd’hui, la classe moyenne comprend les personnes qui gagnent entre 1 600 euros et 3 000 euros nets par mois. Les plus pauvres, eux, gagnent moins de 1 000 euros. Les plus riches sont ceux qui gagnent plus de 3 800 euros.
Ces catégories prennent en compte non seulement les salaires, mais aussi les revenus issus du patrimoine, les loyers perçus pour les propriétaires, ainsi que les prestations sociales et allocations familiales. Qui va donc payer plus d’impôts ?
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Qui sera le plus impacté ?
Les contribuables potentiellement visés par cette hausse sont ceux qui, selon les critères de l’Insee, appartiennent aux classes moyennes supérieures ou riches. Cela inclut donc plusieurs groupes de Français.
D’abord, les personnes qui vivent seules et qui gagnent 2 800 euros par mois. Ensuite, les couples sans enfants qui touchent plus de 4 200 euros par mois. Enfin, les couples avec deux enfants qui ont des revenus supérieurs à 7 000 euros.
La hausse des impôts, bien qu’elle semble cibler en priorité les ménages les plus aisés, laisse planer des incertitudes sur les véritables seuils d’imposition et les répercussions pour la classe moyenne.
Le gouvernement doit donc trouver des solutions pour combler un déficit budgétaire important. Alors, de nombreux foyers se préparent à une éventuelle augmentation de leur contribution fiscale. Seuls les mois à venir permettront de clarifier les contours de cette réforme.
